Octobre 2004 - n°92
L'Association LaJaPF regroupe les laboratoires japonais
de France
Composée des six Laboratoires Japonais Présents en France,
LaJaPF emploie aujourd'hui 1.000 personnes travaillant sur le sol français,
pour un chiffre d’affaires cumulé en 2003 de près de 532
millions d'euros.
LaJaPF rassemble les dirigeants de 6 laboratoires, filiales françaises
des plus importants laboratoires japonais :
- CHUGAI PHARMA France - Dr Alain CLERGEOT - Filiale française
créée en 2001 du groupe CHUGAI Pharmaceutical Co., Ltd., créé
à Tokyo en 1925.
- EISAI S.A.S - Dr Paul CADRE - Filiale française
créée en 1996 du groupe EISAI, créé à Tokyo
en 1931.
- FUJISAWA - Dr Patrick ERRARD - Filiale française
créée en 1995 du groupe FUJISAWA Pharmaceutical Co., Ltd., créé
à Osaka en 1894.
- SANKYO PHARMA France - Dr Christian DELEUZE - Filiale française
créée en 2002 du groupe SANKYO Co., Ltd., créé
à Tokyo en 1899.
- TAKEDA FRANCE - Dr Yves L'EPINE - Filiale française
créée en 1978 du groupe TAKEDA Chemical Industries, créé
à Osaka en 1781.
- YAMANOUCHI PHARMA FRANCE - Dr Pierre MORGON - Filiale française
créée en 1990 du groupe YAMANOUCHI, créé à
Tokyo en 1923.
Chaque filiale a une histoire et une culture d'entreprise, bien spécifiques
et toutes sont liées par leur origine japonaise. Le premier objectif
de la LaJaPF est de faire connaître leurs différences par le
biais de leur association. " Une différence que nous avons
à cœur de cultiver - explique Patrick Errard, Président
de LaJaPF - car elle résulte à la fois des domaines thérapeutiques
spécifiques dans lesquels nous sommes présents, mais aussi de
l’histoire et de la culture particulière de nos entreprises ".
La vocation de cette association indépendante à but non lucratif
est de permettre à tous les acteurs de la santé, médecins,
pharmaciens, laboratoires et patients de tirer le meilleur bénéfice
de la valeur ajoutée pharmaceutique que ces laboratoires apportent
à la France. Cela passe par une conception de l'organisation et du
management d'entreprise qui laisse une place importante à l'humanisme
et à l'initiative. Un certain non-conformisme et une réelle
volonté d'innovation leur permettent d'être aussi compétitifs
que les grands groupes pharmaceutiques français.
La place de la R&D représente 15 à 25 % de leur chiffre
d'affaires annuel. Les laboratoires japonais ont déjà découvert
des molécules innovantes sur des aires thérapeutiques comme
la cardiologie, la gastro-entérologie, l'oncologie, le système
nerveux central, l'urologie, l'infectiologie, la dermatologie, l'endocrinologie
ou encore la transplantation d'organes.
Sur l’ensemble de ces domaines, les laboratoires membres de LaJaPF ont
pu mettre à la disposition des patients, au cours de cette dernière
décennie, près d’une nouvelle molécule par an.
Parmi ces molécules, on peut citer ainsi le lansoprazole, le candesartan
et la pioglitazone de Takeda, le lenograstime de Chugai, le donepezil d’Eisai,
le tacrolimus oral et dermique de Fujisawa ou encore la famotidine, le formoterol
et la tamsulosine de Yamanouchi. Mais le savoir-faire de la recherche des
entreprises japonaises, ce sont aussi des molécules et des marques
prestigieuses commercialisées en Europe par d’autres firmes :
Josacine® (Yamanouchi/Bayer), Loxen® (Yamanouchi/Novartis), Oroken®
(Fujisawa/Aventis) ou encore Orelox® (Sankyo/Aventis) et Elisor/Vasten,
(Sankyo/BMS/Aventis) pour n'en citer que quelquesunes. Sur un plan humain,
les laboratoires se sont réunis sur la base de la responsabilité.
Chacun est responsable de l'analyse critique des situations afin de promouvoir
des solutions alternatives et faciliter la réalisation des plus porteuses
d'entre elles. Cet engagement va dans l'optique de leur mission de santé
au service des patients. Au plan économique, cela se traduit par une
synergie de la recherche, du développement et du marketing. Les laboratoires
membres font en sorte d'entretenir un climat de confiance avec leurs clients
et fournisseurs et avec les autres acteurs du système de soins français.
Et Patrick Errard de conclure : "Nos entreprises ont vocation à
défendre aux côtés des grands groupes internationaux installés
en France, la valeur ajoutée des entreprises du médicament dans
la qualité de notre système de soins. Nous souhaitons le faire
en soutenant la prime à l’innovation thérapeutique et
en apportant des propositions constructives au débat qui touche le
médicament en France".
M. HASLÉ