Avril 2002 - n° 67

Entretien avec DG Communication, une agence de communication dédiée au secteur du laboratoire

l’agence Didier Gras Communication comprend 4 consultants spécialisés sur le laboratoire et l’industrie, au sein d’un groupe de 60 personnes qualifiées dans les domaines complémentaires de la communication (Groupe Netco).
Didier Gras est le directeur de cette agence depuis 1986 et Stéphane Verheyde, ancien manager d’une société bien implantée sur le marché du laboratoire, est responsable du développement.

- La Gazette du Laboratoire (lGdL) : "Pourquoi une agence de communication dédiée au secteur du laboratoire ?"
- DG communication (DG) :
"Nous avons depuis 15 ans déployé beaucoup de moyens de communication sur ce secteur spécifique. Pour y être présent il nous a fallu bien le connaître. Son marché et surtout les relations entre ses acteurs n’échappent pas à des processus d’évolution qui touchent également toute l’industrie et que nous accompagnons.
Les produits proposés par les entreprises qui fournissent le marché du laboratoire sont bons, les services s’améliorent, mais ce qui fait la différence, c’est la qualité et la durabilité de leur relation avec le client. Interrogé sur celle-ci, le client exprime une opinion qui résulte d’une somme de contacts, d’impressions, susceptibles de faire pencher la balance vers le côté favorable… ou défavorable. C’est là qu’interviennent des moyens de communication qui ne se résument pas à la production de brochures, de sites ou de stands de salon.
Un article dans ce journal, par exemple, peut provoquer chez le client de l’entreprise citée une impression favorable qui conforte ou amenuise celle laissée par le Service Après Vente. La facilité de recherche sur le web en est une autre. Notre rôle est d’expertiser tout ce qui sert à construire l’opinion de ce client et d’agir avec l’entreprise pour la rendre positive, avec des moyens de communication adaptés, externes ou internes."

- lGdL : "Ce qui est valable pour une entreprise est-il valable pour toutes ?"
- DG :
"D’une marque à l’autre, les histoires ne sont pas les mêmes. Certaines entreprises ont besoin de présence continue et appuyée dans les medias, d’autres de lisibilité sur le terrain. En définitive, ce qui compte, c’est ce que retient le client des valeurs que l’entreprise veut partager avec lui. Et pour cela, il n’existe pas de stratégie unique."

- lGdL : "Concrètement comment agissez-vous ?"
- DG :
"Notre expérience provient de la gestion de programmes de promotion qui déclinent simultanément des actions de marketing-mix : achat d’espace, design publicitaire, marketing direct, relations publiques, salons, relations presse, nouvelles technologies, éditions. Nous pouvons alors analyser, qualifier et quantifier les résultats d’une manière globale sous la forme d’un tableau de bord, véritable outil d’aide à la décision.
Cela nécessite par ailleurs de bien connaître les différentes structures des entreprises pour qui nous travaillons, R&D, marketing & forces de vente, logistiques, etc… afin d’optimiser les actions qui les concernent.
Cela suppose de considérer les messages et les contenus de tous les supports car une entreprise peut s’exprimer de nombreuses manières mais toujours dans le même sens. Ceci est particulièrement important dans l’usage des nouvelles technologies où, bien qu’elles représentent les meilleures opportunités d’informations pour le client, la forme prime souvent sur le sens."

- lGDL : "Comment réagit le marché du laboratoire à cette évolution ?"
- DG :
"Ce marché est en constante mutation. La distribution de matériels et de produits de laboratoire se regroupe et se restructure. Les clients ont besoin de lisibilité sur des marques qui sortent de plus en plus de nouveaux produits. Plus que jamais les entreprises ont besoin de préserver leur capital relationnel avec leur client."

- lGdL : "Pour vous, l’avenir des entreprises passe par cette relation client ?"
- DG :
"Pour qu’un client soit réceptif aux nouveaux produits, il faut en premier lieu qu’il soit satisfait de sa relation avec son fournisseur. Un client positif résiste mieux aux actions de la concurrence et, s’il dit du bien de vous, devient votre meilleur prescripteur."

Contact :
DG Communication
Didier Gras / Stéphane Verheyde

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