Février 2008 - n°129
NIKON : 90 ans et toujours aussi créatif !
Depuis sa création en 1917, NIKON Corporation s’est
toujours largement investi dans la recherche d’innovations technologiques.
NIKON, c’est la photographie bien sûr, mais c’est également
un large savoir-faire dans des secteurs aussi variés que la santé
et la recherche médicale, l’imagerie ou encore l’industrie,
avec notamment la fabrication d’équipements de production pour
les semi-conducteurs.
Le dénominateur commun de toutes ces activités est l’optique ;
NIKON s’affirme de longue date sur ce marché parmi les leaders
mondiaux et développe en particulier son expertise dans les domaines
de l’opto-électronique, des nanotechnologies et des logiciels
d’applications.
Au service de la recherche
L’histoire du groupe NIKON a débuté il y a un peu plus
de 90 ans, sous l’impulsion de trois fabricants d’optique. L’Entreprise
est alors baptisée Nippon Kogaku KK (« Japan Optics »)
et se consacre à la production de verres optiques de précision.
En 1925, la marque étend ses activités et introduit à
l’échelle mondiale le microscope Joico : le premier microscope
doté d’objectifs interchangeables et d’un porte-objectif
rotatif.
Très rapidement, la division Microscopie NIKON connaît une croissance
importante, avec le lancement de produits révolutionnaires sur le marché
émergent de la mesure et du contrôle : le microscope à
lumière polarisée et le stéréomicroscope. NIKON
ne cessera ensuite d’innover notamment avec la mise sur le marché
des systèmes de vidéo-mesure Nexiv.
Dans les années 80, par exemple, le Groupe présente plus de
80 nouveaux produits, et peut se prévaloir d’avoir participé,
en 1990, à la conception du premier bébé par fécondation
in vitro sur son microscope inversé NIKON Diaphot… Les années
suivantes apportent encore davantage d’innovations avec l’introduction
de la gamme Eclipse et sa multitude d’optiques… tandis qu’en
1996, le microscope Diaphot 300 connaît une application très
médiatisée : le premier clonage d’un mammifère
à partir de cellules adultes, le mouton Dolly.
Le nouveau millénaire voit la naissance de solutions d’imagerie
digitale pour la microscopie et NIKON, une fois encore, se positionne en leader
sur le marché, en fournissant des systèmes vidéos de
grande qualité. En 2000, le microscope inversé TE2000 offre
une avancée technologique importante pour la vidéo-microscopie
de part sa modularité et sa qualité optique; quelques années
plus tard, le lancement des caméras DS et du Coolscope ouvre de nouvelles
perspectives dans le transfert d’images, notamment pour des applications
de télédiagnostic et de télémédecine…
Des applications et disciplines qui jusqu’à lors étaient
développées de façon totalement indépendante,
se côtoient désormais dans des domaines tels que les dispositifs
de type « Lab-on-Chips » ou la biophysique. NIKON accompagne
cette évolution en proposant des produits interdisciplinaires, à
l’exemple de ses microscopes AZ100 et LV-UDM.
Précisons que l’AZ100 NIKON permet de concilier optiquement un
grand champ d’observation, une excellente résolution, des distances
de travail importantes et une large plage de grossissements. Il offre l’opportunité
d’opérer en fond clair, en fluorescence, en DIC (contraste interférentiel
différentiel) ou en polarisation, et de combiner fluorescence et DIC.
La qualité de l’optique, de la fluorescence et du DIC en transmission
en font un outil de pointe.
Les études cellulaires exigent maintenant de travailler sur les interactions
et mouvements cellulaires in situ, in vivo ; NIKON répond à
ces exigences en lançant la gamme BioStation, une station d’observation
intégrée totalement autonome, composée d’un microscope,
d’un système d’incubation et d’une caméra.
Grâce au poste BioStation, les cellules peuvent être maintenues
plusieurs jours dans des conditions de température, de pression, de
concentration en gaz et d’humidité fixées…
NIKON en France et dans le monde…
NIKON emploie plus de 22 000 personnes dans le monde et possède cinq
sites de production. Son implantation commerciale repose sur de nombreuses
filiales en Asie, aux Etats-Unis, en Europe et sur un réseau de distributeurs
nationaux.
En France, la société a vu le jour en 1987. Elle est implantée
à Champigny-sur-Marne, en région parisienne (94). NIKON France
emploie 140 personnes et s’organise autour de deux divisions :
- la division Image, pour la distribution des appareils photographiques ;
- la division Instruments, pour la microscopie photonique, confocale, l’analyse
d’images et la métrologie.
Toujours à la pointe de la technologie, NIKON s’appuie sur une
synergie entre les équipes de designers japonais et les ingénieurs
d’applications locaux dédiés à la recherche et
à ses applications. Au sein du siège européen basé
à Amsterdam, le groupe RASCT (Research Applications Specialists Core
Team) s’impose comme un acteur majeur dans le développement des
nouveaux produits, relais des attentes et besoins des chercheurs.
Microscope confocal, microscope à champ large, vidéo-microscope
4-5D, BioStation, Multizoom… : à travers ses instruments,
NIKON participe largement à améliorer la connaissance du monde
cellulaire, tout en contribuant aux avancées technologiques. Aujourd’hui
plus que jamais, le Groupe poursuit une R&D intense pour plonger encore
plus dans l’intimité des cellules, en ayant recours aux techniques
les moins invasives possibles et les mieux adaptées aux besoins des
biologistes…
La qualité NIKON
Les instruments scientifiques NIKON sont des outils de travail : l’exigence
de qualité et d’obligation de résultats sont donc les
critères qui président à leur conception. La satisfaction
durable est l’objectif visé, sur la base d’une technologie
de pointe et d’une rigueur dans la conception originale et spécifique
NIKON. Cette constance d’excellence se traduit par la mise sur le marché
d’instruments « intransigeants » sur le plan des
performances annoncées.
Notez par ailleurs que NIKON s’inscrit dans un processus qualité
visant à préserver l’environnement. Depuis 2006, le Groupe
applique la directive RoHS …