Décembre 2003 - n°83
amaxa récompense Julie HARRIAGUE et Georges
BISMUTH pour leur publication dans la revue Nature Immunology (Vol
3, 1090-1096, octobre 2002)
Le 13 novembre dernier, à Paris, le Dr. Julie HARRIAGUE se voyait
remettre le 2ème Prix amaxa par le Dr. Fatiha SADALLAH et Mr.Vincent
GARREL responsables d’amaxa en France.
Cette distinction récompense la jeune chercheuse pour les travaux qu’elle
a menés sous la coordination du Dr. Georges BISMUTH au sein de l’Institut
Cochin, mettant en œuvre la technologie Nucleofector™ d’amaxa.
Le Prix amaxa
" fly amaxa publication award "
Le Prix amaxa s’élève à 1500 $, soit environ 1500
Euros. Il a pour but de recompenser les trois meilleurs publications de chercheurs
utilisant les technologies amaxa en soutenant leur participation aux congrés
scientifiques de leur choix. Le Prix est ainsi attribué sous forme
de remboursement des frais de transport ou autres occasionnés par ces
déplacements, à concurrence de 1500 $.
Le 1er Prix amaxa a été décerné, en 2003, à
Michael J. LENARDO et ses collaborateurs - Hyung J. CHUN et Lixin ZHENG -
du Laboratoire d’Immunologie, National Institut of Allergy and Infectious
Diseases, National Institutes of Health, aux Etats-Unis (Maryland). A l’honneur,
leur article paru dans Nature, Vol 419, 26 septembre 2002, sous le titre :
“ Pleiotropic defects in lymphocyte activation caused by caspase-8 mutations
lead to human immunodeficiency ”.
Le 2nd Prix 2003 récompense donc Julie HARRIAGUE et Georges BISMUTH
pour leur publication dans la revue Nature Immunology (Vol 3, 1090-1096, octobre
2002), intitulée : “ Imaging antigen-induced PI3K activation
in T cells ”. Les travaux ont été conduits dans le 14ème
arrondissement parisien au sein de l’Institut Cochin, INSERM U567, CNRS
UMR 7627, Université René Descartes.
L’Institut Cochin à l’honneur…
Rappelons que l’Institut Cochin a été créé
en 2002 au cœur de la Faculté de Médecine et du CHU Cochin-Port-Royal,
à Paris. Il est placé sous la tutelle de l’INSERM (U567),
du CNRS (UMR 8104) et de l’Université René Descartes.
Il est membre de l’Institut Fédératif de Recherche Alfred
Jost.
Ses forces vives ? 162 chercheurs, 160 ingénieurs et techniciens, 41
post-doctorants et 130 étudiants, sous la direction de M. Axel KAHN.
Ses 43 équipes de recherche s’organisent en 6 départements
: Endocrinologie - Génétique, développement et pathologie
moléculaire – Hématologie – Immunologie - Maladies
infectieuses – Biologie cellulaire. C’est dans ce dernier qu’ont
collaboré Julie HARRIAGUE et Georges BISMUTH, lauréats du Prix
amaxa.
Au cœur des recherches du Département Biologie Cellulaire de l’Institut
Cochin, s’imposent l’étude des récepteurs membranaires
et de leur signalisation, l’analyse des interactions cellule-cellule,
protéine-protéine, hôte-pathogène, ainsi que l’approfondissement
des connaissances sur les systèmes nerveux central, immunitaire et
endocrinien. Huit équipes de recherche collaborent au sein du Département.
Chacune travaille sur une thématique précise : “ Récepteurs,
virus et fusion membranaire ”, “ Pénétration muqueuse
du VIH et immunité muqueuse ”, “ Pathologie cellulaire
et moléculaire des récepteurs ”, “ Pharmacologie
cellulaire et moléculaire des récepteurs ”, “ Physiopathologie
et régulation des récepteurs hormonaux ”, “ Dynamique
membranaire ”, “ Immunité Innée ”…
L’équipe du Dr. Georges BISMUTH, co-dirigée par le Dr.
Alain TRAUTMANN, se concentre entre autre au thème “ Activation
lymphocytaire et Synapse immunologique ”.
Résumé des travaux publiés
dans Nature Immunology
“ L’activation des lymphocytes T par l’antigène (Ag)
requiert la formation d’une jonction spécialisée avec
une cellule présentatrice de l’Ag. Cette jonction est appelée
synapse immunologique ”, nous explique Georges BISMUTH.
En utilisant des bio-sondes fluorescentes, Mme HARRIAGUE et M. BISMUTH ont
montré que la phosphoionositide 3-kinase (PI3K) était fortement
activée lors de la présentation de l’Ag. “ Or, cette
enzyme produit des 3’-phosphoinositides comme le PIP3 (phosphatidylinositol-3,4,5-triphosphate)
”, précise Mr. BISMUTH. “ Son activation permet le recrutement,
au niveau de la membrane plasmique, de nombreuses protéines responsables
d’effets biologiques cruciaux comme la survie et la mobilité
cellulaire. ”
“ Une étude spacio-temporelle fine a permis d’observer
que le PIP3 s’accumule dans la membrane du
lymphocyte T très rapidement après le début du contact
avec la cellule présentatrice, mais cette accumulation n’est
pas restreinte à la synapse immunologique ”, poursuit M.
BISMUTH. “ Ces résultats suggèrent une régulation
de la PI3K contraire aux modèles en vigueur établis dans des
cellules en migration montrant une activation polarisée de la PI3K
à l’avant de la cellule… ”
A propos d’amaxa et de sa technologie
phare Nucleofector™
Fondée en 1998 par deux chercheurs Mr. Rainer CHRISTINE (CEO) et Dr.
Gregor SIEBENKOTTEN (CSO), la société amaxa est basée
à Cologne, en Allemagne, et possède également une implantation
dans le Maryland aux Etats-Unis. Aujourd’hui, 5 ans seulement après
sa création, elle réunit une centaine de collaborateurs au travers
le monde. Son équipe de recherche s’impose sans nul doute comme
l’une des plus importantes, dédiée à la transfection
non virale de gènes. Un vaste réseau de distributeurs spécialisés
commercialise, en outre, ses technologies dans plus de 20 pays.
En Juin 2001 amaxa a introduit la technologie du Nucleofector™ , la
première technologie non virale de transfection commercialement disponible
qui permet le transfert direct de l’ADN dans le noyau des cellules primaires
et des lignées cellulaires difficiles a transfecter. La technologie
du Nucleofector™ , est basée sur une combinaison unique de paramètres
électriques ET de solutions spécifiques à chaque type
cellulaire (prés de 30 kits spécifiques pour la transfection
de cellules primaires).
La mission d’amaxa ? Développer, produire et mettre sur le marché
des outils innovants pour le transfert de gènes dans les cellules primaires
et les lignées cellulaires difficiles à transfecter afin de
permettre de nouvelles avancées dans le domaine de la génomique
fonctionnelle, de la production biopharmaceutique de la thérapie génique
ex vivo et ce dans des domaines d’application comme l’immunologie,
la recherche cardiovasculaire, la dermatologie, l’ingénerie des
tissus, la recherche contre le cancer, la neurobiologie.
Dans ce but, amaxa commercialise ses Kits de transfection et sa technologie
Nucleofector™ , et poursuit une R&D active en collaboration étroite
avec des centres de recherche du monde entier.
SD
Contact :
Vincent GARREL
Amaxa GmbH