Avril 2006 - n°109

BIO-TOX : Toxicologie, Ecotoxicologie, Sécurité produits et Environnement

La gestion des risques sanitaires et environnementaux est un véritable enjeu économique et stratégique. Bio-Tox se positionne en partenaire dans l’évaluation des risques de vos produits et des impacts de vos installations.

La société Bio-Tox est issue de la politique d’essaimage de l’université Bordeaux 1 et reprend les activités de l’association ADEC Tox (Association pour le Développement, l’Etude et le Conseil en Toxicologie) fondée en 1989.

Un réseau de spécialistes pour la gestion de projets parfois complexes, comme ceux touchant à la recherche fondamentale

Les collaborateurs de la société Bio-Tox sont issus de l’association ADEC Tox.
• Daniel RIBERA est le gérant de la société, il a dirigé pendant 12 ans l’ADEC Tox. Docteur de l'Université Bordeaux 1, habilité à diriger des recherches, il est l’auteur d'une quarantaine de publications. Ses activités d'expertise sont reconnues aux niveaux national et international (CSHPF, ILSI, AFSSA, Conseil de l’Europe), ce qui lui permet d’assurer l’interface entre la demande industrielle et le besoin des administrations. Il est chargé de la Sécurité Produit au sein de Bio-Tox.
• Marine Saint-Denis, Chef de projet Environnement, elle est chargée de la communication et de l’animation de Bio-Tox. Docteur en Ecotoxicologie, Ingénieur agronome spécialisation Agrochimie, elle était responsable du développement des biomarqueurs chez les vers au sein de l'ADEC Tox.
• Philippe Soler, Chef de projet veille technologique et responsable des essais normalisés, il possède un Master en Anthropologie Biologique et est Titulaire d’une maîtrise d’Ethnologie. Il a été responsable de la création et de la gestion des banques de données spécialisées de l'ADEC Tox pendant 10 ans.
• Olivier Champeau, chargé de mission Biomarqueurs d’effets, est docteur en Ecotoxicologie et titulaire d'un DU de Toxicologie et Hygiène Industrielle.

Les locaux de Bio-Tox sont répartis en trois parties distinctes :

L’une est réservée aux activités de bureau.
La seconde est consacrée aux activités liées aux essais écotoxicologiques et comprend :
- une animalerie (élevage des vers de terre).
- une salle d’exposition (thermostatée à 20°C ± 2°C, lumière contrôlée entre 400 et 800 lux et cycle lumière/obscurité contrôlée 12h/12h).
- un laboratoire accueillant les activités nécessitant un équipement «léger» (balances, unités de lixiviation, bain-marie, pH-mètre, congélateur, réfrigérateur,…).
Enfin, la 3ème partie est dédiée à l’archivage des documents.
Les activités de laboratoire nécessitant un équipement plus lourd (centrifugeuses, spectrophotomètres, fluorimètres, …) sont réalisées par notreéquipe, dans les locaux d’un laboratoire universitaire (partenariat).

Les métiers de Bio-Tox :

Les compétences de Bio-Tox s’étendent des questions liées à l’environnement aux produits de santé ou cosmétiques, en passant par les différents sujets propres à l’alimentation.

1- l’expertise toxicologique et écotoxicologique et la veille scientifique :

L’équipe de Bio-Tox assiste ses clients dans l’élaboration des dossiers réglementaires dans le domaine des produits (autorisation d’emploi, de mise sur le marché…) et en environnement (études d’impacts, évaluation détaillée des risques volet santé et écosystème…). Elle est également mandatée comme tiers expert pour des expertises ou des relectures critiques de ces dossiers.
Nos experts communiquent sur les risques des installations pour des collectivités (par exemple lors de la réflexion sur le choix d’un système de traitement des déchets) ou des industriels.

2- La mesure d’impact et la biosurveillance :

Bio-Tox intervient dans l’élaboration et la mise en œuvre de protocoles de surveillance ou d’études d’impact de sites potentiellement pollués, de sites à réhabiliter (remédiation) ou d’évaluation de procédés de traitement.
Cela inclut lorsque c’est nécessaire une présentation et défense des travaux auprès des instances publiques (par exemple CLIS).

Des outils innovants.

Partant du constat que la détermination des teneurs en contaminants (méthodes chimiques) n’est pas un outil suffisant pour gérer les risques environnementaux, l’équipe de Bio-Tox a développé une méthode alternative par la mesure directe d’effets sur la biosphère.

Les outils moléculaires utilisés et développés chez des invertébrés terrestres et aquatiques (biomarqueurs) sont précoces et sensibles. Ils sont donc pertinents pour la mesure d’impact et la surveillance de sites industriels, pour la mesure de l’efficacité de protocoles de réhabilitation mais également pour la mise en évidence des mécanismes d’action toxique ou l’évaluation des dangers intrinsèques des substances chimiques.

Ces technologies étant très récentes, la poursuite des efforts en R&D s’impose. Et ce, tant du point de vue recherche (identification de nouveaux marqueurs pour compléter l’offre, transfert de savoirs sur d’autres espèces, notamment aquatiques), que du point de vue développement (validation des outils existants ou en développement,écriture des procédures en vue d’uneéventuelle certification…). Dans ce contexte, Bio-Tox a obtenu le statut de Jeune Entreprise Innovante (2004) et ses prestations sont éligibles au titre du Crédit Impôt Recherche.

Une valeur sûre

Forte de plus de 15 ans d’expérience, l’équipe de Bio-Tox est consciente que, pour les aspects sécurité produit ou environnement, chaque situation doit être traitée au cas par cas. L’équipe instaure une collaboration étroite pour atteindre les objectifs fixés et s’appuie en cela sur sa forte expertise dans les secteurs de l’agro-alimentaire, des biotechnologies, de la chimie et des déchets.
La mobilité de l’équipe est un atout : elle intervient en effet en biosurveillance dans toute la France. L’ouverture est également internationale, puisque l’entreprise compte des clients japonais et américains pour l’élaboration de dossiers réglementaires.

On peut résumer l’activité de Bio-Tox en 5 volets :

- Expertise et conseil
- Communication technique
- Veille technologique et Scientifique
- Coordination et mise en place d’études
- Recherche & Développement.

Deux exemples de projets en R&D

- La surveillance écologique des sols par les bioindicateurs par une approche multimarqueurs chez le ver Eisenia andrei. Ce programme a démarré en 2000 et est toujours en cours. Il a pour thème l’étude de la bioaccumulation, la toxicité chronique (reproduction) et les variations des biomarqueurs chez des vers exposés à du sol contaminé au laboratoire ou à des matrices prélevées sur site.

- L’évaluation de l’impact écotoxique d’effluents de produits phytosanitaires, réalisée à partir de biotests sur végétaux supérieurs et sur le ver de terreau Eisenia andrei. Elle pourrait être complétée par la mesure de biomarqueurs chez le ver. Cette problématique se divise en deux parties. La première s’intéresse aux méthodologies de surveillance de la qualité des eaux superficielles et souterraines et la seconde à la mesure de l’efficacité environnementale des procédés de traitements des effluents.

Développement et partenariats

La priorité pour Bio-Tox est de repérer de nouveaux marchés : une démarche commerciale active débute pour ce faire en 2006.
La société souhaite également trouver de nouveaux locaux afin d’optimiser son laboratoire et de s’équiper pour réaliser l’intégralité des mesures de biomarqueurs et poursuivre les travaux de R&D. L’équipe devrait alors être renforcée par l’embauche d’un technicien.

Bio-Tox a établi des partenariats avec des laboratoires universitaires et privés (possibilité d’études BPL – Bonnes Pratiques de Laboratoire -), ce qui lui permet de répondre de façon complète aux questions des clients.

Les relations de Bio-Tox avec des structures aussi bien privées que publiques sont jusqu’ici ponctuelles et fonction des besoins, mais l’établissement de collaborations contractuelles est un aspect que l’équipe de Bio-Tox envisage pour le futur.

 

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