Mars 2008 - n°130
VEBIOTEL : le spécialiste de la biologie vétérinaire
Depuis plus de 20 ans, le laboratoire VEBIOTEL s’est spécialisé
dans la réalisation et l’interprétation des analyses biologiques
vétérinaires. Ses prestations sont développées
dans toute la France et dans le cadre d’études multicentriques
européennes.
Partenaire des vétérinaires,
de la recherche publique et privée et de l’industrie pharmaceutique
Implanté à Arcueil, en région parisienne (94), le laboratoire
VEBIOTEL a été créé dans les années 1980,
initialement pour répondre aux besoins en analyses biologiques d’une
grosse clinique vétérinaire parisienne.
« Cette époque marquait les premiers pas de la biologie
en médecine vétérinaire », se souvient
le Dr Christine Médaille. « Parallèlement à
l’émergence de cette discipline, notre équipe a progressivement
élargi son rayon d’action aux autres établissements de
la Région Parisienne, sensibilisés à l’intérêt
de l’analyse dans le diagnostic clinique… »
En 1987, le développement des activités du Laboratoire est tel
qu’il justifie la mise en place d’une structure indépendante.
La société VEBIOTEL est créée en tant que SARL,
sous la direction du Dr C. MEDAILLE.
Aujourd’hui encore, les prestations du Laboratoire portent majoritairement
sur les analyses de biologie de routine pour le compte des clients vétérinaires.
Les échantillons analysés concernent pour la plupart les petits
animaux de compagnie - chiens, chat, furets, lapins, oiseaux, rats et souris
– et les animaux sauvages élevés en zoos : ruminants,
félidés, canidés et oiseaux, mais aussi poissons et mammifères
marins.
Depuis quelques années, d’autres secteurs font également
appel au savoir-faire de VEBIOTEL : l’industrie pharmaceutique,
humaine et vétérinaire, et les unités de recherche publique
(INSERM, Institut Pasteur, Institut Curie…).
L’Entreprise réalise en effet, dans les conditions BPL, des contrôles
sanitaires d’animaux d’animalerie et des analyses de biologie
dans le cadre des phases pré-cliniques et cliniques de dossiers de
demande d’A.M.M. Parmi les analyses développées pour le
compte de l’industrie pharmaceutique, figurent par exemple la lecture
quantitative et qualitative de myélogramme, ou encore les déterminations
de CMI (Concentration Minimale Inhibitrice) et CMB (Concentration Minimale
Bactéricide) pour des études bactériologiques…
VEBIOTEL effectue régulièrement des adaptations de méthodes
à différentes espèces animales, en apportant une grande
attention aux processus de validation.
« Les analyses de routine représentent aujourd’hui
les deux tiers de notre activité ; le dernier tiers concerne notre
collaboration avec l’industrie pharmaceutique. Mais notre indépendance,
notre démarche qualité rigoureuse et la confidentialité
des informations traitées, tendent à augmenter cette partie
de notre activité », explique Mlle BRIEND-MARCHAL.
Des collaborateurs formés en permanence
et des laboratoires spécifiquement aménagés
Outre les deux vétérinaires co-gérantes du laboratoire,
VEBIOTEL emploie aujourd’hui quatre techniciens, une secrétaire
et une personne chargée de l’assurance qualité. Le Laboratoire
accueille également des salariés sous contrat de qualification,
en formation alternée sur une durée d’un ou deux ans.
Précisons que les techniciens, spécialisés en biologie
vétérinaire, bénéficient régulièrement
de formations internes et externes. Une veille réglementaire relative
à la biologie vétérinaire et à l’évolution
des recommandations pour les certifications AFSSA et AFSSAPS est par ailleurs
assurée par la personne en charge de l’assurance-qualité.
Forte d’une politique Qualité encore peu répandue en médecine
vétérinaire, toute l’équipe VEBIOTEL est largement
sensibilisée aux Bonnes Pratiques de Laboratoire. Il y a huit ans déjà,
le Laboratoire a en effet engagé une démarche d’accréditation,
qui s’est concrétisée en 2005 par l’obtention d’une
accréditation BPL, renouvelée en 2007. La qualité s’impose
donc comme une priorité à chaque étape de l’analyse,
notamment au niveau du protocole de réception des échantillons,
de la régularité des contrôles, du report précis
et vérifié des résultats, ou encore de la rédaction
des rapports…
A l’image de cette démarche qualité omniprésente,
les locaux de VEBIOTEL sont spécifiquement conçus pour répondre
dans les meilleures conditions aux besoins des clients. S’étendant
sur plus de 200 m2, ces installations se répartissent sur
deux niveaux :
- le rez-de-chaussée où sont notamment implantées une
unité dédiée au contrôle sanitaire des rongeurs
et une salle de stockage des réactifs et consommables ;
- le premier étage qui, outre l’accueil, dispose également
de laboratoires indépendants pour la réalisation des examens
de biologie : hématologie, biochimie, sérologie, endocrinologie,
bactériologie, mycologie et parasitologie.
Chaque type d’analyses est réalisé dans un lieu spécialement
aménagé, doté de matériel performant et soumis
à un strict contrôle des flux de personnes et de matériel
biologique.
Vers de nouveaux objectifs…
Partenaire des vétérinaires, de la recherche biomédicale
et pharmaceutique, VEBIOTEL travaille aujourd’hui principalement à
l’échelle nationale. « Nous sommes toutefois de
plus en plus sollicités pour des études multicentriques, nationales
et européennes », précise Christine Médaille.
Notez que, selon les demandes spécifiques qui lui sont confiées,
le Laboratoire peut être amené à développer des
partenariats avec des unités plus spécialisées, internes
aux écoles ou facultés vétérinaires.
« Nous avons à cœur de conserver une excellence
sur le plan scientifique ; c’est pourquoi nous participons régulièrement
à des formations continues, en médecine vétérinaire
et en médecine humaine », ajoute Alexandra BRIEND-MARCHAL.
« Il est important pour nous d’être en permanence
disponibles et attentifs pour aider nos clients dans leur pratique quotidienne
et améliorer constamment nos prestations… »
Désormais, au-delà des petits animaux de compagnie et animaux
de zoos, VEBIOTEL entend élargir ses services aux grands animaux tels
que les bovins et les chevaux. Le Laboratoire s’intéresse également
à d’autres disciplines, à commencer par la biologie moléculaire.
« Une association avec un laboratoire d’anatomopathologie
est aussi à l’étude», conclut Alexandra BRIEND-MARCHAL.
S. DENIS