Janvier 2006 - n°106

Les nouveaux locaux du site nîmois de l’UFR Médecine Montpellier-Nîmes

Dominique Deville de Périère, Présidente de l’Université Montpellier 1, Jacques Touchon, Doyen de l’UFR de Médecine Montpellier-Nîmes, Jean-Paul Fournier, Maire de Nîmes, Christian Nique, Recteur de l’Académie de Montpellier, et Damien Alary, Président du Conseil Général du Gard, ont inauguré le 15 novembre 2005 les nouveaux locaux du site nîmois, en présence de nombreuses personnalités.

Construits au début des années 1970, ces bâtiments étaient devenus vétustes et inadaptés à l’évolution de l’enseignement et de la recherche. Une rénovation complète et une mise aux normes de sécurité étaient nécessaires. L’opération, d’un montant de 8.54 millions d’euros, a été prise en charge par l’Etat, le Conseil Régional du Languedoc-Roussillon, le Conseil Général du Gard, la ville de Nîmes et le CHU.

Une nouvelle répartition

Les locaux rénovés, d’une surface de 8 000 m2, répondent aux objectifs fixés en mars 2002, lors du début des travaux. Le bouleversement a été total. Maintenant, au centre du dispositif, sont placés sur un plateau central de 1 000 m2 la Bibliothèque universitaire, les outils de documentation et de communication, une salle de visio-conférence, ainsi que des moyens modernes de formation assistée par ordinateur et de télé-médecine (utilisation des moyens de communication numérique).

Dans une aile, sont regroupés les laboratoires de recherche, ainsi que des plateaux techniques communs : biologie et biotechnologie d’une part, animalerie (rongeurs essentiellement – capacité de 500 animaux) et blocs opératoires d’autre part. Des surfaces modulaires permettent des conditions favorables à l’accueil de nouvelles équipes et de nouveaux chercheurs. Dans une autre aile, figurent des salles d’enseignement et de travaux pratiques. Les laboratoires de recherche et l’ensemble du plateau technique couvrent environ 4 000 m2.

Le plateau technique comporte en particulier trois blocs d’expérimentation in vivo attenants à l’animalerie. Une partie in vitro rassemble des outils susceptibles d’être mutualisés. Un laboratoire L3 (haut niveau de sécurité pour les organismes pathogènes et les virus) est en cours d’installation. Il devrait être opérationnel à la mi-2006 et sera accessible aux utilisateurs extérieurs habilités.

Par ailleurs, un incubateur« Biotechnologies et Santé » s’est installé sur près de 500 m2 dans la continuité des locaux de recherche. Il est destinéà faciliter, dans la Région Languedoc-Roussillon, la création d’entreprises et d’activités nouvelles. Ses occupants aurontégalement accès au plateau technique. L’incubateur possède une partie commune avec une grande salle de réunion et des locaux spécifiques organisés en modules comprenant chacun un laboratoire et un bureau. La répartition des modules s’effectuera selon l’importance du projet. Actuellement, une société est en cours d’installation et d’autres sociétés s’y préparent. L’incubateur est cogéré par l’Université de Montpellier Nîmes et la Technopole de Nîmes. Les sociétés candidates à l’incubation seront sélectionnées par un comité scientifique. Une société pour être incubée de un an deux ans maximum avant d’intégrer une pépinière d’entreprise ou ses propres locaux.

Au sein d’une Faculté de Médecine reconnue

Les locaux nîmois constituent l’un des sites de l’UFR (Faculté) de Médecine de Montpellier-Nîmes. Le site nîmois, situé à l’Ouest de la ville, reçoit 1/3 du nombre total des étudiants en médecine de la Faculté. Tous reçoivent le même enseignement et passent le même concours. La Faculté de Médecine propose tout le cursus de la première année (avec le concours) jusqu’à la thèse. Les internes sont ensuite affectés
dans différents Centres Hospitaliers (le CHU de Nîmes et le CHU de Montpellier forment, avec l’UFR de Médecine, un seul et même « Centre Hospitalier et Universitaire »). Il y a environ 650 étudiants en médecine à Nîmes, et des étudiants en cours de spécialisation viennent s’y ajouter par intermittence. Les thèses sont soutenues à Montpellier par tradition mais le jury est composé d’enseignantschercheurs des deux sites.

Pour la qualité de vie estudiantine, un bâtiment indépendant est réservé aux étudiants avec une cafétéria flambant neuve gérée par le CROUS. Des locaux associatifs et des pièces réservées à la médecine préventive ont été mis en place.

Sur le site nîmois de l’UFR de Médecine, se trouvent 3 équipes de recherche labellisées :

- la composante nîmoise de l’équipe INSERM : Unité 431 « Microbiologie et virologie » (Montpellier et Nîmes)
- une équipe MENRT : l’équipe d’accueil EA 2992 « Dynamique des incohérences cardiovasculaires »
- la composante nîmoise de l’équipe MENRT : équipe d’accueil EA 2415 « Epidémiologie, Biostatistique et santé publique » (Montpellier et Nîmes).

Par ailleurs, d’autres équipes émergentes se répartissent dans les départements de recherche suivants : histologie-cytologie, anatomie, biochimie…

L’université Montpellier 1 est une Université pluridisciplinaire qui regroupe un peu plus de 20 000 étudiants. La Faculté de Médecine renferme l’une des plus riches bibliothèques universitaires de France avec 100 000 volumes antérieurs à 1810, près de 900 volumes manuscrits dont 60 manuscrits carolingiens, et 300 incunables. Les locaux rénovés du site nîmois de l’UFR de Médecine offrent aujourd’hui un confort supplémentaire aux chercheurs et étudiants en médecine.

MH

 

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