Juin 2006 - n°111
Sylviane Confort-Gouny, ingénieure de recherche au CNRS reçoit le Prix Excellencia
Le Prix Excellencia 2006 - Trophée de la Femme
ingénieure high-tech a été attribué à Sylviane
Confort-Gouny, dans la catégorie Recherche fondamentale. Cette ingénieure
du CNRS a mis au point des protocoles innovants pour la connaissance et le
traitement de plusieurs pathologies humaines. Ce prix lui a été
remis le mardi 23 mai 2006 en présence de Catherine Vautrin, ministre
déléguée à la Cohésion sociale et à
la parité.
Le Prix Excellencia est le premier trophée de la femme ingénieure
dans le secteur des nouvelles technologies. Il récompense des femmes
tant pour la réussite de leur parcours professionnel que pour leur
épanouissement personnel. Organisé par Innov.Europe, avec le
partenariat de l’Epita et de Microsoft France, sous le haut patronage
de Catherine Vautrin, ministre déléguée à la Cohésion
sociale et à la parité, ce prix bénéficie du soutien
de nombreuses associations et industries des hautes technologies. Depuis deux
ans, la Mission pour la place des femmes au CNRS participe activement au Prix
Excellencia en proposant des scientifiques au parcours d’exception dans
le domaine de la recherche fondamentale.
Sylviane Confort-Gouny, la lauréate du Prix Excellencia 2006, dans
la catégorie Recherche fondamentale, poursuit ses travaux au Centre
de résonance magnétique biologique et médicale (CNRS
– Université de la Méditerranée) dirigé
par le Professeur Patrick Cozzone. A 49 ans, cette mère de trois adolescentes
a mis au point de nouveaux protocoles intégrés pour améliorer
la connaissance de plusieurs pathologies, notamment neurologiques et musculaires,
permettant un meilleur diagnostic et suivi thérapeutique de ces maladies.
L’activité de Sylviane Confort-Gouny se situe à l’interface
entre recherche fondamentale et recherche clinique, en interaction avec des
physiciens, des biochimistes et des médecins. Elle a participé
à l’évolution de son laboratoire aussi bien du point de
vue des techniques et des instruments de Résonance magnétique
nucléaire que de leurs applications bio-médicales. Cette ingénieure
de haut niveau a participé en 1997 aux projets d’installation
du premier spectromètre imageur de RMN entièrement dédié
à la recherche clinique sur l’homme, et s’est entièrement
impliquée dans la dernière acquisition du laboratoire : le nouvel
appareil d’IRM à 11,7 teslas(1) permettant la microimagerie métabolique
et fonctionnelle de la souris transgénique. Sylviane Confort-Gouny
va relever un nouveau défi avec l’installation du prochain spectromètre
imageur de RMN à 3 teslas qui permettra une étude encore plus
performante des pathologies humaines.
1 Le tesla est l’unité de mesure du champ magnétique