Octobre 2007 - n°125
Inauguration d’AGROMAT à Tarbes
Plate-forme unique en France, Agromat est une halle de démonstration
rassemblant différents outils industriels nécessaires à
la transformation de matière végétale en Agromatériaux.
Le vendredi 5 octobre 2007, Michel Barnier, Ministre de l’Agriculture
et de la Pêche, a assisté à l’inauguration d’Agromat,
la nouvelle halle de démonstration pour la production d’Agromatériaux,
en présence de nombreuses personnalités. L’inauguration
a eu lieu au sein de l’Ecole Nationale d’Ingénieurs de
Tarbes (ENIT).
Cette plate-forme opérationnelle depuis janvier 2007, est le fruit
de compétences acquises par le Laboratoire de Chimie Agro-industrielle
(LCA, UMR 1010 INRA/INP-ENSIACET), ainsi que par le CRITT CATAR.
Construite sur le site de l’Ecole Nationale d’ingénieurs
de Tarbes, la halle Agromat est un prolongement du Laboratoire de Chimie Agro-industrielle.
Il s’étend sur 1 200 m2 et rassemble les différents outils
industriels nécessaires à l’agro-plasturgie (cuiseurs-extrudeurs
haute capacité, thermo-presses, injection-moulage) ainsi que plusieurs
unités de préparation des matières premières (broyage,
séchage, granulation).
La halle est composée de 3 unités de 4X4 m ouvertes sur l’extérieur
pour permettre l’approvisionnement en matière première.
Celles-ci sont destinées aux différentes étapes que sont
la préparation, la transformation et le conditionnement de la matière.
Une grande salle de 7 m sous-plafond facilitant les manipulations jouxte ces
unités et est affectée à la transformation agro-plasturgique.
Lancé en 2002, le plan Agromat offre à la fois la mise à
disposition des outils technologique et le savoir-faire de l’équipe
à des partenaires industriels désireux de mettre au point de
nouveaux matériaux. L’intérêt des Agromatériaux
est multiple : produits de substitution de matériaux issus du pétrole,
ils ne seront pas soumis à la taxe carbone et aux écotaxes.
Ils sont également respectueux de l’environnement car recyclables
et éco-compatibles.
Le coût global d’Agromat s’élève à
près de 4,7 millions d’euros et de nombreux partenaires ont financé
ce projet :
- L’Union Européenne (43 %)
- L’Etat français (26 %)
- Les collectivités territoriales (13 %)
- Autofinancement (INP-ENSIACET : 17 %).