2022-05-12
De nouvelles analyses des données relatives au nirsevimab confortent son efficacité contre le VRS
• Une analyse pré-spécifiée portant sur les données groupées de phase III et de phase IIb ont montré une efficacité de 79,5 % contre les infections des voies respiratoires inférieures nécessitant une prise en charge médicale, hospitalisations comprises, causées par le virus respiratoire syncytial (VRS)1.
• Le nirsevimab est le premier agent d’immunisation expérimental conçu pour protéger tous les nourrissons, pendant toute la durée de la saison du VRS, à raison d’une seule dose.
• Les résultats de deux analyses seront présentées au congrès de la Société européenne des maladies infectieuses pédiatriques1,2.
Les résultats d’une analyse pré-spécifiée des données groupées de l’essai pivot MELODY de phase III et des essais de phase IIb du nirsevimab ont montré une efficacité (réduction du risque relatif comparativement au placebo) de 79,5 % (IC à 95 : 65,9 à 87,7 ; p<0,0001) contre les infections des voies respiratoires inférieures nécessitant une prise en charge médicale, comme les bronchiolites ou les pneumonies, causées par le VRS chez les nourrissons nés à terme ou peu prématurés au début de leur première saison de circulation du VRS1.
Selon les résultats d’une analyse post-hoc des données groupées des essais, les échantillons de sang prélevés sur des nourrissons ayant reçu une dose de nirsevimab présentaient des concentrations d’anticorps neutralisants contre le VRS 50 fois supérieures à celles de départ, 51 jours après l’administration de la dose. Les concentrations d’anticorps neutralisants anti-VRS sont restées 19 fois supérieures à celles des nourrissons ayant reçu le placebo, sans infection connue par le VRS jusqu’au jour 361, ce qui donne à penser que la protection persiste au-delà du 151e jour post-dose2.