2022-06-09
Transgene a présenté de nouvelles données de Phase I de TG4050 au congrès de l’ASCO 2022
Transgene (Euronext Paris : TNG), société de biotechnologie qui conçoit et développe des immunothérapies reposant sur des vecteurs viraux contre les cancers, annonce avoir présenté des données préliminaires de Phase I de TG4050, son vaccin néoantigénique individualisé contre le cancer, lors d’une présentation de poster à la conférence annuelle de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO). TG4050 est issu de la plateforme myvac® de Transgene et bénéficie des technologies d’Intelligence Artificielle (IA) de NEC.
Ces nouvelles données préliminaires positives incluent la réponse moléculaire (ADN tumoral circulant). Elles ont été obtenues chez les premiers patients traités dans deux essais multicentriques de Phase I évaluant TG4050 dans le cancer de l’ovaire et le cancer de la tête et du cou HPV-négatifs. Les données ont été présentées à Chicago en présentiel (États-Unis), le 5 juin 2022.
« Ces nouveaux résultats, bien que préliminaires, sont très encourageants », déclare Maud Brandely, MD, PhD, Directrice Affaires Médicales (CMO) de Transgene. « À ce jour, nous avons accumulé des données préliminaires prometteuses avec TG4050 : une bonne tolérance, une immunogénicité robuste et une réponse moléculaire encourageante. Nous sommes particulièrement impressionnés par l’efficacité de l’induction des réponses immunitaires et les premiers signes d’activité clinique. Ces résultats suggèrent que notre vaccin individualisé TG4050 a le potentiel de prolonger la période de rémission, offrant ainsi un nouvel espoir aux patients atteints de cancer. Par ailleurs, les informations recueillies lors des deux études de Phase I en cours seront déterminantes pour concevoir un essai de Phase II de TG4050 qui pourrait débuter dès 2023. »
Le Professeur Jean-Pierre Delord, MD, PhD, Directeur général de l’IUCT Oncopole de Toulouse et premier auteur du poster, ajoute : « La vaccination néoantigénique, à l’exemple de TG4050, est une stratégie pertinente pour le traitement des patients présentant un risque élevé de rechute de leur cancer et pour lesquels le besoin médical est particulièrement élevé. Dans ce contexte, le vaccin pourrait apporter un bénéfice clinique en contrôlant la maladie résiduelle. À ce jour, ce traitement non invasif est bien toléré par les patients et, bien que préliminaires, les données présentées à l’ASCO suggèrent clairement que TG4050 pourrait devenir une nouvelle option thérapeutique. Je suis impatient de voir progresser cette thérapie qui a le potentiel de transformer le traitement de ces cancers. »