2022-08-31
Cancer du nourrisson : une prise en charge dédiée et une recherche de pointe à l’Institut Curie
Chaque année en France, près de 1 800 enfants sont diagnostiqués d’un cancer et parmi eux, environ 180 ont moins de 1 an. Si 80 % des cancers pédiatriques guérissent, les enjeux visent aujourd’hui à réduire les séquelles et développer de nouvelles stratégies pour les cancers de mauvais pronostic. Diagnostic bio-pathologique, imagerie, radiothérapie, essais précoces, recherches en biologie, génétique, immunologie… les équipes pluridisciplinaires du centre SIREDO[1] de l’Institut Curie œuvrent sans relâche afin de mieux comprendre ces cancers rares et toujours mieux soigner les tout-petits.
« Permettre aux nourrissons atteints de cancers de grandir sans séquelle et développer de nouvelles thérapies lorsqu’il n’existe pas de traitement : deux priorités phares de l’Institut Curie, en droite ligne avec la stratégie décennale de lutte contre le cancer. Infirmières et auxiliaires de puériculture, accompagnement psychologique et consultation génétique pour les familles, promotion d’essais cliniques précoces… Nos équipes assurent une prise en charge et un accompagnement dédiés mais aussi des recherches qui sont reconnues au niveau international », déclare le Pr Steven Le Gouill, directeur de l’Ensemble hospitalier de l’Institut Curie. « L’Institut Curie bénéficie d’une expertise mondialement saluée dans plusieurs pathologies, en particulier le rétinoblastome, les neuroblastomes, les sarcomes et les tumeurs cérébrales. Nos équipes mènent des recherches fondamentales, appliquées et pluridisciplinaires de pointe pour identifier les marqueurs moléculaires et les nouvelles stratégies qui permettront de développer les thérapies de demain, y compris les futures immunothérapies pour les plus jeunes de nos patients » conclut le Pr Alain Puisieux, directeur du Centre de recherche de l’Institut Curie.
Les cancers du nourrisson concernent les jeunes enfants de moins d’un an et se distinguent des cancers de l’adulte et même des enfants plus âgés. En effet, on pense aujourd’hui que ces tumeurs qui surviennent au cours de la formation des tissus (et non au cours du vieillissement ou du renouvellement des cellules et des tissus) résultent très souvent d’accidents du développement embryonnaire normal.