2022-10-26
SUPMICROTECH ENSMM, terreau fertile des innovations de demain, présente Vibiscus, la startup qui réduit le bruit au silence
Reconnue pour former des ingénieurs polyvalents, aptes à exercer dans les domaines du développement, de la conception, de la production ou de la commercialisation, SUPMICROTECH ENSMM, l’École Nationale Supérieure de Mécanique et des Microtechniques est en France la seule école d’ingénieurs fortement axée sur les micro technologies.
L’école s’est forgée une solide réputation tant sur le plan des compétences des ingénieurs formés, qu’au niveau de la recherche de renommée internationale du laboratoire FEMTO-ST dans lequel travaillent ses chercheurs et enseignants chercheurs. C’est ici qu’a été formé Gaël Matten, aujourd’hui à la tête de Vibiscus. Portrait !
Gaël Matten, de chercheur à entrepreneur
Gaël Matten, arrive à Besançon lors de son admission à SUPMICROTECH ENSMM. En parallèle de cette formation d’ingénieur, il décroche un master de recherche en mécatronique et microsystèmes à l’Université de Franche-Comté. Il obtient son doctorat au sein de l’institut Femto-ST. C’est ici qu’il développe son projet d’étude et met au point un dispositif d’absorption des ondes sonores, Vibiscus, contraction de Vibrations et Hibiscus, une plante que Gaël Matten affectionne particulièrement.
En 2019, il décroche le prix du jury du concours i-PhD, concours ayant pour objet le soutien des jeunes chercheurs qui souhaitent valoriser leurs travaux de recherche et l’aide à la création d’entreprises mettant en œuvre des innovations de rupture.
Le lauréat du i-PhD accède également à un accompagnement approfondi de 12 mois dans l’écosystème de la Deep Tech. Un « réseau fondamental » qui permet à Gaël Matten de sauter le pas et de créer la startup Vibiscus en septembre 2021. Son objectif : lutter contre les bruits indésirables qui circulent dans les espaces de bureaux et qui peuvent provoquer bien des nuisances (bruits extérieurs, ventilation, collègues bruyants…).
Vibiscus, une solution pour lutter contre les conséquences du bruit sur la santé
« Les basses fréquences, ce sont les sons les plus graves qui peuvent vite devenir pénibles et qui génèrent de la fatigue. Selon un rapport de l’ADEME, le bruit représenterait un impact sanitaire chiffré à 150 milliards d’euros par an » commente Gaël Matten, à la tête de Vibiscus.
Créée en septembre dernier à Besançon, la startup Vibiscus développe une technologie qui permet de contrôler de manière intelligente les nuisances sonores.
La solution inclut des plaques qui ne font que trois centimètres d'épaisseur, mais qui absorbent des bruits qui demanderaient jusqu'à des dizaines de centimètres de mousse isolante. Chaque plaque contient un réseau de petites zones absorbantes, constituées chacune d'un capteur de bruit, d'une surface réglable et d'une électronique pour la piloter. Les "briques" de base du système sont des cellules de 5x5x3 cm, assemblées en fonction de l'application. Elles sont capables d’absorber les bruits dans des installations techniques telles que les climatisations et les ventilations, ou dans des pièces ouvertes, sous forme de paravents.
Un développement prometteur
La startup prévoit de réaliser des installations pilotes dans des bureaux courant 2022. En parallèle, Vibiscus développe sur le même principe des panneaux séparateurs ajourés, qui permettront d'isoler phoniquement un espace, tout en laissant passer l'air et la lumière.
Vibiscus compte aujourd’hui 6 personnes dont ses 4 co-fondateurs : Gaël Matten (président), Robin Rivaton (directeur général délégué), Manuel Collet (Directeur de Recherches au CNRS) et Morvan Ouisse (Professeur des Universités à l’ENSMM). Elle prévoit courant 2022 d’étoffer l’équipe avec des embauches pour des postes d'industrialisation, de fabrication, et de commercialisation.
Bon à savoir : Les élèves de SUPMICROTECH-ENSMM bénéficient d’un environnement de recherche de premier plan avec le Laboratoire FEMTO-ST. C’est l’un des plus grands laboratoires publics français en sciences de l’ingénieur, de l’information et de la communication. Les enseignants-chercheurs de l’ENSMM effectuent leurs travaux de recherche au sein de l’institut FEMTO-ST.
A propos de SUPMICROTECH ENSMM : École publique d’enseignement supérieur et de recherche, l’école assure une formation d’ingénieurs pluridisciplinaires, fortement axée sur les systèmes mécatroniques et les microsystèmes.
Habilitée par le Ministère de l'Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, son diplôme est reconnu par la Commission des Titres d'Ingénieur depuis 1934.
Les microtechniques sont au cœur de la formation SUPMICROTECH ENSMM qui reste unique en Europe. Elle associe l’ingénierie des systèmes micromécaniques aux micro-systèmes acousto-opto-électroniques pour concevoir et réaliser les produits du futur.
Avec aujourd’hui près de 300 élèves par promotion, les ingénieurs qui y sont formés sont particulièrement attractifs pour les secteurs du transport, de l’aéronautique et de l’automobile principalement, mais aussi du luxe et de la précision, de l’instrumentation, ou encore de la santé.