2022-11-16
La pandémie a-t-elle redéfini les priorités de la Recherche Médicale ?
Selon le baromètre réalisé à la rentrée 2022 par BVA Santé pour La Fondation de l’Avenir, qui agit au service de la Recherche Médicale, la pandémie a souligné l’importance d’étudier les maladies infectieuses. Ainsi, pour près de la moitié des Français et des pharmaciens (48% et 43% respectivement), cela doit être une des priorités de la Recherche Médicale dans le futur.
Une perception partagée par les pharmaciens, sans doute dûe à leur activité et particulièrement pendant la crise sanitaire. C’est moins le cas pour les médecins, sage-femmes et infirmiers (24% en moyenne) qui portent davantage la priorité vers les maladies cardiovasculaires.
Sûrement dû à la faible présence des différents acteurs français dans l’élaboration des vaccins contre la COVID, les Français sont moins positifs qu’en 2020 sur le fait que la France soit un grand pays de Recherche Médicale (69%, -12pts).
En parallèle, la pandémie a impacté l’implication personnelle des Français et des acteurs de santé dans la Recherche Médicale. Ainsi, 28% des Français, 36% des médecins et 28% en moyenne des autres acteurs de santé affirment avoir été motivés à donner plus pour la Recherche Médicale dans le contexte de la crise sanitaire.
Une tendance qui se renforce chez les jeunes générations : près de la moitié des 18-24 ans (44%) sont ainsi devenus des donateurs au profit de la Recherche Médicale à la sortie du COVID (et 36% des 25-34 ans). Et, même si l’optimisme des Français au sens large quant à l’avenir de la Recherche se teinte d’incertitude (avec un transfert des « plutôt optimistes » déjà peu convaincus, vers les « plutôt pessimistes »), les jeunes restent plus positifs à 83% pour les 18-25 ans et à 75% pour les 25-34 ans.
L’ensemble des résultats est disponible sur le site web de la Fondation : www.fondationdelavenir.org
À propos de la Fondation de l’Avenir
La Fondation de l’Avenir a pour vocation de soutenir et de promouvoir la recherche médicale appliquée au bénéfice des patients. Créée en 1987 par la Mutualité, elle est reconnue d’utilité publique depuis 1988. La Fondation incarne, aujourd’hui, le trait d’union entre les financeurs et les acteurs de la santé publique. La Fondation de l’Avenir peut compter sur plus de 50 000 donateurs et 40 partenaires issus de l’économie sociale et solidaire, tous mobilisés pour faire avancer le progrès médical. La Fondation abrite sept fondations (Sandrine Castellotti, Matmut Paul Bennetot, Ecouter Voir, MUTAC, Mutuelle des Motards, Santé Environnement de la Mutuelle Familiale, Solimut Mutuelles de France). La Fondation a financé plus de 1 300 projets depuis son origine dont de nombreuses premières mondiales.