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2023-06-02 
Des données positives de phase II relatives au frexalimab, nouvel anticorps anti-CD40L expérimental, montrent une réduction significative de l’activité de la maladie chez des patients atteints de SEP récurrente-rémittente

•    Le frexalimab a atteint son critère d’évaluation primaire avec une réduction de 89 % des nouvelles lésions cérébrales en T1 rehaussées par le gadolinium après 12 semaines de traitement, dans le groupe ayant reçu la dose la plus élevée, comparativement au placebo.
•    Sanofi prévoit de lancer des essais pivots dans le traitement de la sclérose en plaques au début de 2024.


Paris, le 31 mai 2023. Présentées dans le cadre d’une session réservée à l’actualité des essais cliniques du congrès annuel 2023 des Consortium of Multiple Sclerosis Centers (CMSC), de nouvelles données montrent que le frexalimab, le nouvel anticorps anti-CD40L expérimental de deuxième génération développé par Sanofi, doté d’un mécanisme d’action unique, a permis de réduire significativement l’activité de la maladie dans le cadre d’un essai de phase II ayant inclus des patients porteurs d’une sclérose en plaques récurrente-rémittente. Après 12 semaines de traitement, le nombre de nouvelles lésions en T1 rehaussées par le gadolinium a diminué de 89 % et 79 %, respectivement dans le groupe traité par la dose la plus élevée et dans le groupe traité par la dose la plus faible, comparativement au placebo ─ ce qui correspondait au critère d’évaluation primaire.

Dans le domaine de la sclérose en plaques, les options thérapeutiques hautement efficaces et bien tolérées qui permettent de contrôler durablement l’activité de la maladie et la progression du handicap, tout en minimisant les risques, font encore cruellement défaut. Premier anticorps anti-CD40L de deuxième génération ayant démontré son efficacité dans le traitement de la sclérose en plaques, le frexalimab est réputé bloquer la voie de costimulation CD40/CD40L qui intervient dans l’activation et le fonctionnement des cellules de l’immunité adaptative (lymphocytes T et B) et de l’immunité innée (macrophages et cellules dendritiques), sans provoquer de déplétion des lymphocytes.

Communiqué de presse


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