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2024-04-23 
La Ligue contre le cancer mobilisée pour des générations protégées contre les cancers

Alors que l’OMS préconise une couverture vaccinale à 90 % contre les infections à papillomavirus humains (HPV), elle n’est, en France, que de 41,5 % pour les filles âgées de 16 ans et de 8,5 % pour les garçons, en 2022. Contrairement à d’autres pays tels que la Suède ou l’Australie, la couverture vaccinale en France reste donc insuffisante. La Ligue contre le cancer s’inscrit dans le cadre de son engagement continu pour la prévention et la lutte contre les cancers, à travers trois temps forts de mobilisation dans l’année.

Les cancers induits par les virus HPV (papillomavirus humains) sont évitables grâce à la vaccination. Son efficacité est double puisqu’elle protège efficacement du risque de développer l’un des cancers liés aux souches oncogènes du papillomavirus et permet de stopper la circulation de ces virus. Ainsi, la vaccination n’est pas seulement une protection individuelle, mais également un acte solidaire pour l’ensemble de la population française.

La Ligue contre le cancer insiste tout particulièrement sur cette notion au travers d’une campagne qui démontre l’efficacité de la vaccination comme moyen de prévention. Qu’il s’agisse des jeunes, des adultes, des parents, des professionnels de santé ou des décideurs, chacun a un rôle à jouer dans la prévention et la promotion de la vaccination contre les HPV.

« La vaccination contre les HPV représente une opportunité cruciale pour prévenir les cancers associés à ces virus et améliorer la santé publique à long terme. Au sein de la Ligue contre le cancer, nous nous engageons pleinement dans la prévention des cancers HPV. Ensemble, nous pouvons agir pour prévenir ces cancers et protéger la santé de tous », rappelle Daniel Nizri, président de la Ligue contre le cancer

La vaccination, seul moyen efficace de se prémunir des papillomavirus humains.


Près de 80 % des individus sont infectés par un virus HPV (papillomavirus humains) au cours de leur vie. Dans 90 % des cas, cette infection demeure asymptomatique et se résorbe naturellement dans les deux ans suivant la contamination. Les éventuelles anomalies cellulaires qu’elle aurait pu causer disparaissent également.

Cependant, dans environ 10 % des cas, l’infection persiste et peut éventuellement conduire, plusieurs années plus tard, à des lésions précancéreuses dans différentes parties du corps. Ces lésions régressent parfois spontanément. Dans certains cas, elles peuvent évoluer et être à l’origine de différents types de cancers. Parmi ceux-ci, on compte les cancers du col de l’utérus, de l’anus, du pénis, du vagin, de la vulve et de l’oropharynx (gorge, amygdales et base de la langue).

Parmi les 200 virus HPV existants, plus de 40 sont à risque oncogène. La vaccination HPV offre une protection renforcée contre la majorité des HPV. En combinaison avec le dépistage recommandé du cancer du col de l’utérus chez les femmes âgées de 25 à 65 ans (par test HPV ou frottis), elle constitue ainsi une mesure efficace pour prévenir une grande partie de ces cancers et sauver des vies.

En France, le vaccin contre les papillomavirus humains (HPV) est disponible depuis 2007. Cependant, contrairement à d’autres pays tels que la Suède ou l’Australie, la couverture vaccinale demeure insuffisante. Selon les chiffres publiés par l’INCA, en 2022, seulement 41,5 % des filles âgées de 16 ans et 8,5 % des garçons avaient été vaccinés. Cette situation ne permet pas d’obtenir une réduction significative des infections, comme cela a été observé dans les pays où la couverture vaccinale est plus élevée. Il est essentiel de souligner que ce vaccin est le seul moyen efficace pour lutter contre les cancers associés aux HPV.

À terme, une meilleure sensibilisation et une augmentation de la couverture vaccinale pourraient contribuer à éradiquer ces cancers. Il est donc crucial de promouvoir activement la vaccination et d’informer les Français sur son importance dans la prévention de ces maladies.

Communiqué de presse


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