Promega, un partenaire de choix pour la recherche et le diagnostic des maladies infectieuses
Depuis plus de 40 ans, Promega fournit de nombreux réactifs et instruments de biologie moléculaire et cellulaire, largement utilisés par les laboratoires en recherche et diagnostic, notamment dans le domaine des maladies infectieuses.
La recherche sur les maladies infectieuses couvre un large éventail de sujets tels que la pathogenèse microbienne, l’épidémiologie, l’immunologie ainsi que la mise au point d’agents antimicrobiens et de vaccins. Le diagnostic quant à lui vise à proposer des tests fiables permettant la détection et l’identification de micro-organismes aussi divers que les bactéries et virus, les champignons, les levures ou encore les parasites. Observation microscopique, culture, test immunologique, analyse moléculaire sont autant d’approches à la disposition des biologistes pour guider les choix thérapeutiques.
Feynman Building © Promega Corporation Madison 2023
De la recherche au diagnostic, l’équipe Promega France accompagne vos travaux dans le domaine de l’infectieux, forte de ses quatre décennies d’expérience et d’une grande dynamique d’innovation. Gros plan !
Des outils moléculaires de routine aux technologies de bioluminescence…
Promega, c’est tout d’abord une large offre de solutions de biologie moléculaire incluant les produits de purification d’ADN génomique bactérien, fongique, viral, d’ADN plasmidique et d’ARN viral, les réactifs et instruments pour le séquençage de souches, les enzymes de clonage ou encore les systèmes d’amplification PCR, RT-PCR et PCR en temps réel… « Dans le cadre du développement de vaccins à ARNm, par exemple, nos systèmes RiboMAX™ RNA permettent de synthétiser in vitro de grandes quantités d’ARN ou ARNm, sans avoir recours à la culture cellulaire », ajoute Isabelle Prost, PhD, spécialiste Application et Support scientifique chez PROMEGA.
Outre ces outils moléculaires de routine, Promega a développé une large gamme de solutions novatrices basées sur les technologies de bioluminescence, et en particulier les luciférases Firefly et NanoLuc®, utilisées pour l’étude des maladies virales et infectieuses. La petite taille de la luciférase Nanoluc® (19 kDa) et du tag de protéines HiBiT (11 acides aminés), associée à la forte intensité du signal bioluminescent généré par ces rapporteurs, les rendent particulièrement intéressantes pour l’étude des petits génomes viraux : suivi de l’entrée du virus dans la cellule hôte, titration virale, étude des interactions entre les protéines virales et les protéines de l’hôte…
Une R&D renforcée pour répondre à l’urgence de la recherche sur la Covid-19
La crise Covid traversée depuis 2020 a fortement impacté l’ensemble du secteur de la santé et du diagnostic. Dès le début de la pandémie, la R&D Promega a été mobilisée et renforcée afin de développer à la fois des outils pour étudier la neutralisation de l’infection virale, et tout un arsenal de tests pour mieux comprendre le système immunitaire humain : suivi de l’inflammation avec le dosage des cytokines à l’aide d’immuno-essais sans lavage, simples et rapides appelés Lumit® ou encore dosage de la cytotoxicité induite par les anticorps (PBMC-ADCC bioassays).
« Bloquer l’entrée du SARS-Cov2 dans les cellules hôtes est l’une des stratégies thérapeutiques possibles pour prévenir de nouvelles infections », précise Florian Mignot, spécialiste essais cellulaires chez Promega. « Pour soutenir la recherche sur ce point, Promega a développé des particules virales pseudo-typées (PsVLPs) en s’appuyant sur la technologie HiBiT ainsi que des cellules hôtes LgBiT exprimant le récepteur hACE2. Si des inhibiteurs à petites molécules ou autres anticorps neutralisants bloquent l’entrée virale, la complémentation fonctionnelle HiBiT/LgBiT n’est plus possible, ce qui provoque la baisse du signal de bioluminescence. »
Les atouts de cette approche ?
→ Les outils sont prêts à l’emploi et rapides, ce qui limite grandement la variabilité du test, problème récurrent des essais effectués sur les virus vivants.
→ Les PsVLPs tiennent compte des différents variants connus de la protéine Spike jusqu’au sous-variant Omicron BA 5.
→ Aucun génome viral réplicatif n’étant utilisé, il n’est pas nécessaire d’avoir accès à un laboratoire de type P3.
« Cette technologie est par ailleurs adaptable pour d'autres cibles virales. Elle est, par exemple, déjà disponible pour Ebola », complète Florian Mignot. « Promega étant en outre doté d’un service de tests à façon, des tests VLPs peuvent être développés à la demande pour d’autres cibles virales d’intérêt. »
Feynman Building Production Capacity © Promega Corporation Madison 2023
Florian Mignot : Cell-Based Assays Specialist
A votre service également dans le domaine du diagnostic moléculaire des maladies infectieuses
Outre ces innovations pour la recherche, Promega est également présent dans le domaine du diagnostic moléculaire des maladies infectieuses. Dès le début de la crise sanitaire de la Covid-19, de nouvelles lignes de production ont été mises en place aux Etats-Unis, pour répondre aux besoins massifs de fourniture de kits d’extraction et de diagnostic moléculaire à l’échelle internationale. Promega France a ainsi pu fournir aux laboratoires de diagnostic privés et publics des extracteurs automatiques d’acides nucléiques Maxwell® et kits associés pour l’extraction de l’ARN viral du SARS-Cov2 en vue de sa détection par RT-qPCR. Ces équipements sont désormais intégrés dans leurs activités de routine, mais aussi pour la surveillance de pathogènes émergents tels que la variole du singe.
« Grâce au savoir-faire de nos équipes en matière de synthèse à façon aux normes cGMP d’enzymes de reverse transcription (RT), de RNAsin® et de mix d’amplification PCR, nous travaillons étroitement avec les fabricants de trousses de diagnostic moléculaire », ajoute Christophe MOLLET, en charge des collaborations stratégiques pour les projets OEM et fabrication à façon. Promega a ainsi contribué à la production de plus 730 millions de tests moléculaires SARS-CoV dans le monde, fin 2020, tout en continuant d’assurer la fourniture de réactifs aux autres secteurs du diagnostic moléculaire (génétique, oncologie, hématologie…).
Feynman Building Production Capacity © Promega Corporation Madison 2023
Christophe Mollet : Senior Clinical Diagnostic Strategic Collaboration Manager
Avec une surface de plus de 24 000 m2 entièrement dédiée à la production cGMP de réactifs de biologie moléculaire pour le Diagnostic In Vitro, le centre Feynman, d’après le Prix Nobel de Physique, à Madison (WI), permet la formulation à échelle modulable (grande, moyenne et petite), la fabrication de réactifs de purification d’ADN, ainsi que la distribution de produits et l’emballage automatisé et manuel de trousses. Cette unité de fabrication abrite aussi le Contrôle Qualité et le Contrôle Documentaire.
Du simple changement de taille ou de packaging d’un produit au développement de tests et de solutions haut-débit sur mesure, notre offre « à façon » couvre un éventail de possibilités en termes de fabrication, technologie, développement, automatisation de tests et gestion des stocks.
En partenariat avec Promega, vous accédez à une équipe de scientifiques et d’experts dédiés à la réussite de votre projet. L’équipe est là pour collaborer avec vous afin de créer la solution dont vous avez besoin !
La surveillance des maladies infectieuses au-delà des établissements de santé
Au-delà de la surveillance des maladies infectieuses depuis les établissements de santé, est également réalisé le suivi d’indicateurs épidémiologiques plus généraux tels que l’analyse de la présence de virus dans les eaux usées. Aux côtés des groupes de travail constitués en France et à l’international lors de la crise de la Covid-19, Promega a ainsi mis au point un process complet de détection de l’ARN du SARS-Cov2 dans les eaux de station d’épuration, depuis l’échantillon d’eaux usées jusqu’au résultat de RTqPCR, incluant la concentration du virus, la purification des ARN viraux et leur amplification. Cette approche est en pleine expansion, avec le développement de solutions pour la détection dans les eaux usées d’autres virus tels que poliovirus, norovirus, hépatite, grippe…
« Un autre exemple d’axe de développement dans le domaine de la surveillance des contaminations microbiennes dans l’environnement concerne la capacité à détecter de façon précise la présence de bactéries pathogènes, comme les Légionnelles dans les tours aéro-réfrigérées ou pour la production d’eau chaude (douche, SPA…) », remarque Isabelle PROST. « Notre approche moléculaire originale permet d’offrir un test très sensible et rapide, sans passer par des étapes de culture et surtout de différencier les bactéries vivantes des bactéries mortes. »
Feynman Building Production Capacity © Promega Corporation Madison 2023
Isabelle Prost : Clinical Diagnostic and Applied Strategic Marketing Manager
En gardant à l’esprit qu’au moins 60% des maladies humaines infectieuses possèdent une origine animale et que le changement climatique favorise l’émergence des organismes vecteurs de maladies (moustiques, tiques…) dans de nouvelles zones géographiques, la recherche en santé humaine s’inscrit désormais dans une vision globale ou concept « One Health ». Promega poursuivra ses efforts dans les prochaines années avec cette approche transversale : proposer des solutions innovantes pour une meilleure compréhension des interactions entre l’environnement, les pathogènes et leurs hôtes qu’ils soient humains, animaux ou végétaux, et aider aux développements de vaccins ou agents antimicrobiens pour lutter contre les pathologies infectieuses.
Pour en savoir plus : www.promega.com
S. DENIS