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Maladies Rares : l’Intelligence Artificielle plébiscitée pour aider les médecins dans le diagnostic de leurs patients


Le 29 février, jour le plus rare de l’année, a été déclaré « Journée internationale dédiée aux maladies rares ». Son enjeu ? Sensibiliser le public au sujet et mobiliser un soutien accru en faveur des personnes affectées par ces maladies. Car si chaque maladie rare concerne moins d’une personne sur 2 000, elles sont au total très nombreuses et touchent plusieurs milliers de patients. Ainsi en France, trois millions de personnes - dont la moitié sont des enfants de moins de cinq ans - sont concernés par l’une des 7000 maladies rares identifiées à ce jour.

Réduire l’errance diagnostique dans les maladies rares est un enjeu majeur de santé publique, priorité du 3ème Plan National des Maladies Rares (2018 – 2022, PNMR3) défini par le ministère des Solidarités et de la Santé & Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Le 29 février dernier, à l’occasion de la Journée internationale des Maladies Rares sur le thème de l’équité, et à l’heure d’une probable révolution portée par l’intelligence artificielle, Sanofi a sollicité l’IFOP pour sonder les Français et les médecins – généralistes et pédiatres – sur leur disposition à recourir à ces nouvelles technologies dans leur combat contre les maladies rares. Simultanément, le groupe pharmaceutique a officiellement lancé, en partenariat avec la start-up française MIS (Medical Intelligence Service), la solution accelRare® visant à accélérer le pré-diagnostic de 270 maladies rares…

Les résultats de l’étude IFOP lancée par Sanofi sur la perception de l’IA par les Français et les médecins dans les maladies rares, en dix points…

L’étude intitulée « Le regard des médecins et des Français sur le recours à l’intelligence artificielle dans les maladies rares » a été menée par l’IFOP pour Sanofi par téléphone du 22 janvier au 7 février 2024 auprès d’un échantillon de 600 médecins, représentatif de la population de médecins généralistes et pédiatres en activité, et d’un échantillon national représentatif de 1000 Français âgés de 18 ans et plus. En voici les résultats :

1. Diagnostiquer une maladie rare constitue une grande difficulté pour la quasi-totalité des médecins : 92% jugent en effet complexe le diagnostic d’une maladie rare, un sentiment aussi massivement partagé par les généralistes (92%) que par les pédiatres (99%), et qui est aussi élevé chez les jeunes médecins que chez les plus seniors.
2. Or, c'est d’autant plus problématique que la confrontation de ces médecins non spécialistes à des maladies rares est loin d’être une situation exceptionnelle : près d’un médecin sur deux (45%) a déjà été impliqué dans le diagnostic de patients atteints de maladie rare, cette proportion étant même majoritaire chez les pédiatres (51%).
3. Conscient de ces difficultés, le corps médical aspire à un meilleur accompagnement pour le diagnostic et le traitement des maladies rares : 73% souhaitent en effet un meilleur accompagnement pour le diagnostic et le traitement des maladies rares.
4. Sur le principe, le développement des technologies de l’IA dans le secteur médical est davantage soutenu par les médecins (75%) que par l’ensemble des Français (67%).
5. Il apparaît d’ailleurs que contrairement au grand public, les médecins sont assez peu nombreux à voir dans l’IA un danger pour leur propre métier : 26% seulement des médecins voient dans l’intelligence artificielle une menace pour leur travail, soit deux fois moins que chez l’ensemble des actifs (47%).
6. Corollaire de cette « bienveillance » vis-à-vis de l’IA, et dans un contexte marqué par une probable révolution engendrée par l’intelligence artificielle, près des deux tiers des médecins interrogés (67%) pourraient recourir à l’avenir à des outils d’intelligence artificielle dans le cadre de leurs activités professionnelles.
7. Mais disposition n’est pas utilisation...  L’usage des outils d’intelligence artificielle à des fins médicales reste limité au sein de ces professionnels de santé (19%), sauf chez les jeunes âgés de 35 ans où il monte jusqu’à 33%.
8. La crédibilité de l’Intelligence Artificielle pour améliorer le diagnostic des maladies rares est très large au sein du corps médical : 81% des médecins considérant qu’elle pourrait aider à améliorer le diagnostic de ces maladies.
9. Les différents outils d’aide au diagnostic d’une maladie rare ont un fort potentiel de développement au sein du corps médical, notamment les pédiatres. 78% des médecins pourraient avoir recours à au moins une technologie pour le diagnostic d’une maladie rare ; les pédiatres (85% de recours) y étant particulièrement disposés.
10. Corollaire d’un a priori positif à l’égard du dispositif d’aide au pré-diagnostic AcceLRare (40%), les médecins sont majoritairement disposés (à 61%) à l’utiliser dans leur pré-diagnostic, en particulier parmi les hommes (69%).

L’Intelligence Artificielle, source d’espoir pour accélérer le diagnostic des maladies rares

81% des médecins considèrent que l'utilisation de l’IA pourrait aider à améliorer le diagnostic des maladies rares. Ils sont 74 % à estimer que cela est de nature à améliorer la qualité de vie des patients en leur fournissant un suivi médical personnalisé ; 78% des médecins généralistes et 85% des pédiatres déclarent qu’ils pourraient avoir recours à au moins une technologie pour le diagnostic d’une maladie rare.

Dans les maladies rares, en particulier, réduire le délai entre les premiers symptômes et le diagnostic est un enjeu majeur. En effet, le temps d’errance diagnostique constitue une réelle perte de chance pour ces patients. Car, plus la prise en charge médico-sociale est tardive, plus le risque d’aggravation de la maladie et de la qualité de vie croît.

En tant que pionnier dans les maladies rares, Sanofi s’engage à apporter des solutions. C’est dans cet optique, à l’occasion de la journée internationale des maladies rares sur le thème de l’équité, que Sanofi et la start-up française MIS (Medical Intelligence Service) ont annoncé le lancement officiel d’accelRare®. Gratuite pour tous les médecins, cette solution « made in France » utilise l’intelligence artificielle de l’outil MedVir, dispositif médical de classe I en Europe dont MIS est le fabricant. Elle a pour vocation d’accélérer le pré-diagnostic de 270 maladies rares disposant d’un traitement ou d’une prise en charge.

Isabelle VITALI, Directeur Digital innovation Sanofi, déclare : « Après deux ans de développement, nous sommes fiers de mettre à la disposition des médecins accelRare® pour accélérer le diagnostic des patients touchés par l’une des 270 maladies rares pour lesquelles il existe une prise en charge. Nous espérons que notre solution basée sur une intelligence artificielle viendra accompagner les médecins dans leur pratique et permettra de changer la vie des patients grâce à un diagnostic plus rapide. » D’après l’étude Ifop, 61% des médecins se disent être prêts à utiliser accelRare®.

En France, le délai moyen de diagnostic est de deux à trois ans. 25% des malades restent en errance entre cinq et quinze ans. Un quart des patients consultent au moins cinq médecins avant que leur diagnostic soit posé

Sanofi est une entreprise mondiale de santé, innovante et animée par une vocation : poursuivre les avancées de la science pour améliorer la vie des gens. Les équipes, présentes dans une centaine de pays, s’emploient à transformer la pratique de la médecine pour rendre possible l'impossible. Sanofi apporte des solutions thérapeutiques pour changer la vie des patients, et des vaccins qui protègent des millions de personnes dans le monde, guidés par l’ambition d’un développement durable.

Pour en savoir plus : www.sanofi.com

 

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