Des enseignements majeurs pour lutter contre la rechute du cancer du sein localisé chez les patients diagnostiqués d’un cancer RH+/HER2-
Une étude*, menée en 2023 auprès de 150 patients présentant un cancer du sein RH+/HER2- au stade précoce, à haut risque de rechute, révèle qu’après la fin des traitements de première intention (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie...), une grande majorité des patients recevant une hormonothérapie adjuvante restent marqués par l’inquiétude du risque de rechute et vivent parfois difficilement la poursuite de ce traitement. Une grande partie d’entre eux n’abordent pas ou peu la rechute et les préoccupations liées, avec leur entourage. Dans ce contexte, l'accompagnement des équipes soignantes joue un rôle clé dans la compréhension de l’intérêt d’un traitement additionnel, son acceptation et dans l’adhésion à un nouveau traitement.
- L’équipe soignante : un accompagnement nécessaire
L’équipe soignante joue un rôle majeur pour accompagner les patients dans leur prise de décision. En effet, pour accepter un nouveau traitement, l’accompagnement par l’équipe soignante est l’un des 3 critères les plus importants, après l’efficacité et la tolérance qui restent les principaux critères d’acceptation. Cet accompagnement est essentiel chez les patients à haut risque de rechute. Si les répondants considèrent que développer l’accès à de nouvelles thérapies est primordial (82 %), ils expriment également l'importance d'être informés de leur risque de rechute (75 %), et d’être accompagnés par leur équipe soignante (74 %). Ce dernier point est particulièrement important chez les moins de 50 ans (81%), les patients qui évoquent souvent le risque de rechute (84%) ainsi que ceux traités par Tamoxifène (83%).
- L’impact du cancer sur la vie des patients : une problématique multidimensionnelle
La maladie occupe toujours une place importante dans l’esprit des patients malgré la fin des traitements de première intention. En effet, 54% des patients déclarent accorder une place importante à la maladie dans leur vie quotidienne. D’ailleurs, la maladie a un impact multidimensionnel : en particulier sur la qualité de vie (85 %), l’image qu’ils ont d’eux-mêmes (81 %) et leur vie professionnelle (79 %). Les plus affectés sont les plus jeunes (moins de 50 ans) et ceux dont le stade de la maladie est plus avancé.
- Le risque de rechute : une cause d’inquiétude pour de nombreux patients
L’enquête révèle qu’un patient sur deux accorde une place importante au risque de rechute dans sa vie quotidienne. 85 % d’entre eux se disent inquiets face au risque de rechute, 32 % le sont même fortement. Et pourtant, cette préoccupation n’est pas systématiquement abordée avec l’entourage. 56 % des patients n’abordent pas le sujet de la rechute avec leur entourage malgré des inquiétudes qui les freinent dans leurs projets. 29 % des patients sont inquiets et abordent le sujet avec leur entourage. Seuls 15% n’abordent pas le sujet et ne se disent pas inquiets.
Après la fin des traitements de première intention, les patients restent souvent marqués par l’inquiétude liée à la rechute et vivent parfois difficilement la poursuite d’un traitement adjuvant, même s’ils sont très majoritairement convaincus de son intérêt. Dans ce contexte, un temps dédié d'explication et d'écoute par les équipes soignantes du centre de soins, mais aussi un accompagnement par ces mêmes équipes, en complément du rôle des pharmaciens, des associations de patients et professionnels de proximité, jouent un rôle clé dans l'acceptation et le suivi de ce nouveau traitement.
Depuis plus de 50 ans, Lilly fabrique et commercialise des médicaments en oncologie et soutient les patients ainsi que leur entourage. L’entreprise est déterminée à développer cet héritage et contribue à améliorer la qualité des soins de tous les malades atteints de cancer dans le monde. Lilly est implanté́ en France depuis 1962. Le laboratoire est présent sur l’ensemble de la chaîne du médicament, de la recherche clinique à la production et aux opérations commerciales. Lilly met à disposition des acteurs de soins SENOLINK pour optimiser les parcours de soin dans le cancer du sein.
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E.B.
*Etude quantitative réalisée par Wefight entre le 13 décembre 2022 et le 2 février 2023, auprès d’un échantillon de 150 patients ayant un cancer du sein RH+/HER2- à haut risque de récidive.