Au carrefour entre soins et innovations, biologie & santé numérique, la société BIWAKO accompagne les industriels et professionnel-les de santé à devenir acteur de la recherche médicale de demain !
Démocratiser la recherche médicale, telle est la mission de BIWAKO. Pour ce faire, la société a pour missions de favoriser et d’accompagner l’innovation en santé, de permettre à chaque partie prenante d’en être acteur, et de co-construire, valider et favoriser le déploiement d’outils numérique en santé pour de meilleurs diagnostics.
La recherche médicale, quèsaco ?
Différents types de recherches coexistent :
- La recherche fondamentale, grâce à laquelle des molécules – tels que des biomarqueurs – sont recherchées, trouvées et étudiées.
- La recherche clinique, pour laquelle de nouveaux médicaments ou nouveaux outils de diagnostic sont testés sur des patients et patientes pouvant modifier la prise en charge médicale et thérapeutique.
- La recherche de transfert, également appelée recherche translationnelle, à travers laquelle des médicaments ou biomarqueurs trouvés en recherche fondamentale sont validés, ou non, à un stade pré-clinique. Il s’agit d’études rétrospectives (étude pour laquelle les données analysées sont déjà disponibles au moment de l'accord du comité d'éthique) qui ne modifient pas la prise en charge médicale et thérapeutique.
BIWAKO a pour ambition de promouvoir la recherche médicale en étant le point central de ces trois types de recherche dans le but d’améliorer la prise en charge médicale des patients. Pour ce faire, la société s’appuie sur les découvertes de la recherche fondamentale, tout en prenant en compte les données médicales concrètes tenues par les organismes de santé, du domaine public comme privé.
Une fondatrice aux multiples casquettes
Marie BREVET est docteure en médecine spécialisée en anatomie et cytologie pathologie (anapath), titulaire d’une thèse de sciences et d’une habilité à diriger des recherches. En tant que PU-PH (professeure des universités-praticienne hospitalière) au CHU de Lyon, elle développe des projets de recherche avec une expertise en biologie moléculaire des tumeurs. Le diagnostic des tumeurs et la prise en charge médicale de thérapies ciblées étant en plein essor, Marie surfe sur la vague de la biologie moléculaire, depuis la découverte de nouvelles mutations jusqu'à la mise en place des tests diagnostiques en routine dans les établissements de santé.
Après être devenue cheffe de service à l’hôpital de Lyon, cette médecin - chercheuse décide de rejoindre le secteur privé en 2020 et fonde une première société de recherche au sein d’un groupe de médecins pathologistes indépendants.
Avec l’arrivée de la pathologie numérique pour le diagnostic de routine, Marie BREVET s’intéresse au développement des nouveaux outils d’intelligence artificielle pour diminuer la répétitivité des tâches et augmenter la reproductibilité des analyses soumises à la subjectivité humaine. En parallèle de la gestion des échantillons biologiques du laboratoire à travers la création d’un CRB et de la structuration des activités de recherche clinique du groupe, elle participe à la genèse et la réalisation de plusieurs projets de recherche en lien avec la pathologie computationnelle (l'intégration d'outils d'analyse, d'aide au diagnostic et d'intelligence artificielle dans le domaine de la pathologie numérique)
La genèse de BIWAKO
Afin d’élargir son champ d’action et ayant pris goût à l’entreprenariat, c’est en 2022 qu’elle fonde sa propre structure de recherche s’appuyant sur ses compétences médicales, ses expériences dans les secteurs public et privé et sa passion pour l’innovation en santé. Le nom de Biwako est choisi en hommage à un stage de recherche de 6 mois effectué durant son internat au bord du lac Biwa, plus grand lac d’eau douce du Japon (En japonais, le mot « lac » se dit « Ko »)
Forte de ses expériences, Marie BREVET porte cette force et cette volonté de faire avancer la science médicale pour le bien commun tout en nourrissant son intellect personnel. Elle constate qu’encore trop de données de santé sont générées sans être valorisées pour la recherche. Constatant les démarches administratives fastidieuses des centres hospitaliers universitaires (CHU) et le manque de connaissances stratégique et réglementaire des organismes privés, elle veut se positionner comme facilitatrice entre toutes les parties prenantes du monde de la santé. Le but : faire alliance et rendre accessible et bénéfique la recherche à chacune d’entre elles.
Les trois missions de BIWAKO
Grâce à ses 20 ans d’expérience, Marie BREVET construit son entreprise sur des bases solides découpées en trois principales missions.
1) Accompagner les professionnels de santé impliqués dans le diagnostic, notamment du privé et des centres hospitaliers non universitaires (CH) pour qu’ils puissent participer aux activités de recherche médicale – qu’elles soient rétrospectives ou prospectives (étude pour laquelle les tendances, les opportunités et les défis émergents d'un secteur sont mises en lumière) –, notamment en passant par la création de CRB.
2) S’entourer d’un réseau de partenaires cliniques pour faciliter l’accès aux données de santé, et permettre le développement de projets de recherche appliquée menés par les équipes de recherches et notamment les industriels de la santé. Par exemple, si une start-up privée a besoin d’une cohorte de 300 échantillons avec des données spécifiques (traitement, suivi, …) pour leur recherche & innovation, faire appel à BIWAKO leur permettra de gagner du temps de récolte. Ces activités sont réalisées tout en respectant l’éthique, les droits des patients et patientes et en toute transparence avec les professionnels de santé, partenaires du projet. .
3) Être acteur de la recherche médicale en tant que promoteur ou CRO (Contract Research Organization) pour monter des projets de recherche rétrospectifs ou prospectifs, notamment en développant les essais cliniques décentralisés. Cela passe par identifier les besoins spécifiques au projet, définir le design, s’entourer des bons partenaires et assurer l’opérationnel, l’analyse des résultats et la diffusion des connaissances ; cette troisième mission ne pouvant se réaliser sans l’établissement des deux premières.
La pathologie numérique permet aux pathologistes de lire les lames de tissu et de cellules depuis un ordinateur favorisant ainsi l’utilisation des outils d’intelligence artificielle d’aide au diagnostic en routine.
Faire participer les patients
Dans sa volonté de faire avancer la recherche médicale grâce à une co-construction et une transparence entre toutes les parties prenantes, Marie BREVET n’oublie pas les patientes et patients ! Elle souhaite se rapprocher des associations de patients, avec lesquelles elle aimerait tisser des liens pour permettre à leurs membres de devenir pleinement acteurs et actrices de leur santé.
En passant par de l’éducation et de la sensibilisation, la médecin-chercheuse-entrepreneuse se donne pour mission complémentaire de faire évoluer les consciences, et de donner confiance en la recherche médicale quant aux bénéfices à participer activement à cette recherche.
Une stratégie bien ficelée
Se situant au centre de l’écosystème médical, avec d’un côté les professionnels de santé (CH, clinique privée, laboratoire privé) et de l’autre les industriels, BIWAKO se structure de manière opérationnelle pour assurer un accès facilité aux données et l’élaboration de nouveaux outils de diagnostic.
Reconnue comme CRB par les autorisations ministérielles du CODECOH (Conservation d'éléments du corps humain) depuis 2023, BIWAKO a la possibilité d’accéder à des échantillons tels que des tissus ou liquides biologiques, de les manipuler, de les conserver et de les céder à des tiers industriels légalement. A partir du moment où des données ne sont plus en lien direct avec l’échantillon biologique en lui-même (traitement et suivi clinique par exemple) ou que ces données proviennent d’un acteur impliqué dans la prise en charge clinique et non plus diagnostique, être CRB ne suffit pas. Pour contrer cette limite et assurer le plus haut niveau de sécurité informatique des données récoltées, BIWAKO vient d’obtenir l’autorisation de la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés) pour déployer l’entrepôt de données de santé (EDS) DATAVIE.
L’association d’un CRB et d’un ’EDS permet ainsi à BIWAKO de récolter des données cliniques associées aux échantillons biologiques, de les apparier et de les conserver physiquement et/ou virtuellement, en toute transparence avec les parties prenantes. Ces autorisations sont nécessaires pour la bonne réalisation des trois principales missions de la société, en France comme à l’international.
Grâce à son réseau de partenaires, construit sur l’excellence scientifique et médical, sa passion pour la recherche et sa volonté de « faire ensemble », Marie BREVET invite chaque patiente, patient, professionnel(le) de santé ou industriel à lui faire confiance pour cocréer les outils de santé de demain !
Pour en savoir plus :
BIWAKO
https://biwako.fr/
Marie BREVET
m.brevet@biwako.fr
J Lopes
© La Gazette du Laboratoire