2023-04-24
Journée mondiale de l’asthme – 2 mai 2023 -
CRISALIS (réseau F-CRIN) DEVOILE 4 NOUVELLES ETUDES AUXQUELLES LES ASTHMATIQUES SÉVÈRES PEUVENT PARTICIPER !
Le réseau d’excellence CRISALIS, labellisé F-CRIN, piloté par les Prs Gilles DEVOUASSOUX (Hôpital Croix-Rousse, HCL, Lyon) et Laurent GUILLEMINAULT (CHU Toulouse), dévoile les études cliniques en cours auxquelles les patients atteints d’asthme sévère peuvent participer afin d’améliorer leur qualité de vie, le contrôle de l’asthme et les connaissances de la maladie.
L’asthme est l’une des pathologies respiratoires chroniques les plus fréquentes touchant 6 à 8% de la population française, entraînant 60 000 séjours hospitaliers et près de 900 décès par an, dont 20 % chez des patients de moins de 65 ans. Il génère une inflammation chronique des bronches avec des épisodes de gêne respiratoire et de la toux ; la fréquence et la gravité des crises variant d’un individu à l’autre. Différents facteurs peuvent déclencher les crises d’asthme : les allergènes intérieurs (acariens,…), extérieurs (pollens, moisissures,…), les virus, bactéries, pollutions et substances irritantes (fumées de tabac, pollutions de l’air..) et parfois, certains médicaments (anti-inflammatoires…).
Les crises se traitent par inhalation (corticoïdes et bronchodilatateur). Malgré une prise en charge optimale, 3 à 5% des patients souffrent d’asthme sévère et continuent d’avoir des symptômes importants (crises fréquentes, handicap à l’effort, dégradation des capacités respiratoires avec fort impact sur leur qualité de vie). De nouveaux médicaments issus des biothérapies avec des anticorps monoclonaux permettent aujourd’hui de diminuer efficacement l’inflammation des bronches. Ces anticorps ont vu le jour ces 10-15 dernières années (ex : l’OMALIZUMAB (Ac anti-IgE), le MEPOLIZUMAB (Ac anti-IL-5), le BENRALIZUMAB (Ac anti-IL-5R), et le DUPILUMAB (Ac anti-IL-4R)). Ils sont associés à une amélioration notable du quotidien des patients, une diminution de leur charge thérapeutique et de leur recours aux soins. Comme illustré récemment dans l’étude Second Souffle du réseau CRISALIS, ils restent cependant insuffisants pour guérir l’asthme sévère.
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