2023-10-30 

Avec 30% de risque de récidive après un AVC, Balt mène trois projets innovants pour évincer les recidives

Dans le monde, on estime à 16 millions le nombre d’AVC par an, entraînant 5 millions de décès et 5 millions de handicaps lourds. Une personne est touchée par un AVC toutes les 4 minutes en France et toutes les 5 secondes dans le monde. Les AVC représentent 10% des dépenses de santé en France (2017).

Face à ces enjeux majeurs de santé publique, Balt s’engage depuis plus de 40 ans dans la recherche et le développement de dispositifs médicaux innovants pour le traitement endovasculaire des pathologies vasculaires cérébrales.
Le traitement endovasculaire consiste à introduire un cathéter dans une artère périphérique (généralement au niveau de l’aine) et à le faire progresser jusqu’à l’artère cérébrale concernée par la pathologie. Le cathéter permet alors de délivrer un dispositif médical adapté au cas du patient, comme un stent-retriever pour extraire un caillot dans le cas d’un AVC ischémique, ou un coil ou un stent à diversion de flux pour occlure un anévrisme dans le cas d’un AVC hémorragique.
Le traitement endovasculaire présente plusieurs avantages par rapport au traitement chirurgical ou médicamenteux : il est moins invasif, plus rapide, plus efficace et moins coûteux. Il a révolutionné la prise en charge des AVC ischémiques et des anévrismes intracrâniens ces dernières années, en permettant de sauver des vies et de réduire les séquelles neurologiques. Cependant, il reste encore des défis à relever pour optimiser ces traitements.

Les récidives. Le risque de récidive après un AVC reste élevé, près de 30 % à 5 ans selon France AVC.
Balt mène Trois projets innovants pour limiter voire évincer les récidives d’AVC

C’est dans cette perspective que Balt mène trois projets innovants en partenariat avec des acteurs majeurs de la recherche française sur les deux types d’AVC : L’AVC ischémique aigu et les AVC hémorragiques (dont l’anévrisme)

AVC Ischémique :
Le projet Booster est un projet de recherche qui vise à développer un nouveau stent-retriever pour traiter les AVC ischémiques, qui sont dus à la formation d’un caillot dans une artère cérébrale. Le stent-retriever est un dispositif médical de l’entreprise Balt qui se place dans l’artère bouchée et qui retire le caillot en le ramenant vers l’extérieur. Le projet Booster propose de recouvrir le stent-retriever d’un revêtement de surface bioactif, qui améliore la performance du dispositif avec une volonté de retirer tout le caillot et éviter ainsi un ou d’autres AVC. Ce revêtement est basé sur des polymères biocompatibles et biodégradables, qui peuvent être modifiés chimiquement pour leur conférer des propriétés spécifiques. Il s’agit d’un projet innovant et prometteur pour améliorer la prise en charge des patients atteints d’AVC ischémiques.
 
Anévrismes
Le projet CICACOIL vise à améliorer le traitement des anévrismes intracrâniens, qui sont des dilatations anormales des artères du cerveau pouvant entraîner des hémorragies mortelles ou invalidantes. Le traitement actuel consiste à remplir la poche de sang avec des fils de platine, appelés coils et développé par l’entreprise Balt, qui forment un caillot. Mais ce caillot peut se tasser et laisser l’anévrisme se reformer. Le projet CICACOIL propose de recouvrir les coils d’une substance naturelle extraite d’algues brunes, le fucoïdane, qui favorise la cicatrisation de la paroi artérielle et diminue le risque de récidive. Le fucoïdane a des propriétés anti-inflammatoires et anti-thrombotiques, et il attire les cellules et les facteurs de croissance qui participent à la réparation des tissus. Le projet CICACOIL est mené par Balt, une entreprise spécialisée dans les dispositifs médicaux pour la neurovasculaire, en collaboration avec des laboratoires de recherche et un centre hospitalier. Il s’agit d’un projet innovant et prometteur pour améliorer la qualité de vie des patients atteints d’anévrismes intracrâniens.
Le projet CD31 est un projet de recherche qui vise à développer un nouveau stent, dispositif medical developpé par Balt, pour traiter les anévrismes intracrâniens, qui sont des dilatations dangereuses des artères du cerveau. Le stent est un dispositif métallique qui se place dans l’artère pour dévier le flux sanguin et fermer l’anévrisme. Le problème est que le stent peut provoquer des caillots ou des inflammations, et nécessite une prise de médicaments anti-coagulants. Le projet CD31 propose de recouvrir le stent d’un polymère biodégradable, qui libère une protéine anti-inflammatoire et anti-thrombotique : le CD31. Le CD31 favorise la cicatrisation de la paroi artérielle et prévient la formation de caillots. Le projet CD31 espère ainsi améliorer la biocompatibilité du stent, réduire le traitement anti-coagulant, et diminuer le risque de récidive ou de complication. Le projet CD31 est mené par Balt, une entreprise française spécialisée dans les dispositifs médicaux pour la neurovasculaire, en collaboration avec le CHU de Limoges et des laboratoires de recherche. Il a reçu des financements de l’Agence Nationale de la Recherche et du BPI. Il s’agit d’un projet innovant et prometteur pour améliorer la prise en charge des patients atteints d’anévrismes intracrâniens.

Balt, l’innovation au service de l’AVC
L’entreprise a développé, au fil des années, une forte expertise pour concevoir et produire en France ses produits à la pointe de la technologie reconnus par les professionnels de santé et aujourd’hui vendus dans 70 pays.
Cette ETI, créée il y a 45 ans, a mis sur le marché plusieurs innovations de rupture. Elle a, par exemple, développé le 1er stentriever en 2005, ou bien encore en 2018 le « Silk Vista Baby »,, le plus petit stent flow diverter replié sur le marché, nom choisi par les salariés de l’usine. Grâce à ce produit, les médecins peuvent mieux naviguer dans les zones du cerveau difficiles d’accès et ainsi mieux soigner les AVC. Il a aussi la particularité d’être entièrement visible sous rayon X. Travaillant en étroite collaboration avec le monde hospitalier et la recherche académique publique, le fabricant français a acquis les compétences nécessaires en micromécanique, chimie, plasturgie et électronique pour conserver son avance technologique sur la concurrence.
Parce que la culture de l’innovation est au sein même de l’ADN de la société, ces trois projets illustrent l’engagement de Balt et de ses partenaires académiques pour le développement de dispositifs bioactifs pour le traitement des AVC, la recherche translationnelle “du laboratoire au patient” et la recherche collaborative française d’excellence.
Sur le plan sanitaire, ces différents projets de recherche permettront une réduction des hospitalisations initialement liées aux complications post-opératoires de l’AVC, et ainsi une réduction des coûts de sécurité sociale liés aux AVC hémorragiques et ischémiques.

 

 

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