2024-06-07 

LEQVIO : Résultats prometteurs d'un essai in silico dans la maladie cardiovasculaire

Novartis vient d’annoncer, les résultats prometteurs d’une étude innovante in silico (étude SIRIUS) prédisant l’efficacité d’inclisiran (LEQVIO®) sur la réduction du risque de survenue d’événements cardio-neurovasculaires majeurs à 5 ans.
 
Les essais cliniques in silico, développés grâce à des modèles mathématiques mécanistes, émergent comme de nouveaux outils de la recherche et du développement des médicaments.
 
Dans l’attente des résultats des essais cliniques de phase III ORION-4 et VICTORION-2P, Novartis en collaboration avec la société Novadiscovery, a réalisé l’étude in silico SIRIUS dont l’objectif était de prédire l’efficacité d’inclisiran sur la survenue des événements cardio-neurovasculaires majeurs chez des patients virtuels présentant une maladie cardio-neurovasculaire athéroscléreuse établie. Cette étude a été conduite en utilisant un modèle in silico mécaniste de la pathologie athérosclérotique et des traitements hypolipémiants appliqués à une population de patients virtuels.
 
L’étude SIRIUS a inclus 204 691 patients virtuels, en majorité de sexe masculin, avec une moyenne d'âge de 62,5 ans. Ces patients virtuels présentaient des antécédents cardiovasculaires tels qu'un infarctus du myocarde (IDM) (82,5 %), un accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique (19,2 %) et une maladie artérielle périphérique symptomatique (13,7 %). Malgré un traitement hypolipémiant optimisé (statine de haute intensité (HI) +/- ézétimibe), le taux de LDL-cholesterol médian était de 91 mg/dL. L’efficacité d’inclisiran 300mg administré en sous-cutané à J1, J90 puis tous les 6 mois, a été comparée au placebo en ajout d’un traitement de fond par statine HI +/- ézétimibe. Le critère principal d’évaluation était le risque de survenue du premier évènement cardiovasculaire majeur (3P-MACE : 3 points Major Adverse Cardiovascular Event) regroupant le décès cardiovasculaire, l’IDM non fatal ou l’AVC ischémique) sur une période de 5 ans.
 
Après un suivi virtuel de 5 ans, une réduction de 25% du risque de survenue du 3P-MACE a été prédite dans la population traitée par inclisiran par rapport au placebo, en association à un traitement de fond par une statine HI +/- ézétimibe, (respectivement 11,33% vs 14,91% ; HR=0,75 ; degré d’incertitude de la prédiction faible).
 
le communiqué de presse

 

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