2024-12-13
Ichnos Glenmark Innovation (IGI) présente les données cliniques initiales issues de l’étude de phase 1 portant sur l’anticorps trispécifique TREAT™, ISB 2001
Ichnos Glenmark Innovation (IGI) présente les données cliniques initiales issues de l’étude de phase 1 portant sur l’anticorps trispécifique TREAT™, ISB 2001, démontrant un taux de réponse globale (TRG) élevé avec des réponses durables et un profil d’innocuité favorable chez des patients atteints d’un myélome multiple lourdement prétraités
Aucune toxicité limitant la dose n’a été observée avec des doses sous-cutanées hebdomadaires jusqu’à 1,2 mg/kg, et principalement, un léger syndrome de relargage des cytokines a été observé. Aucun cas de neurotoxicité et aucune interruption liée à des événements indésirables n’a été signalé.
L’ISB 2001 a démontré un TRG de 83 % chez des patients lourdement prétraités à des doses actives (0,05 mg/kg et plus).
La demi-vie préliminaire supérieure à 10 jours encourage à envisager l’évaluation d’une posologie moins fréquente.
Les données suggèrent que l’ISB 2001 pourrait être favorablement comparable aux options bispécifiques autorisées.
NEW YORK, 10 déc. 2024 (GLOBE NEWSWIRE) -- Ichnos Glenmark Innovation (IGI), dont le siège social se situe à New York, une multinationale du secteur de la biotechnologie au stade clinique entièrement intégrée qui développe des produits multispécifiques™ dans le domaine de l’oncologie, a présenté ce jour des données cliniques inédites issues de la partie préliminaire d’escalade de dose dans le cadre de son étude de phase 1 portant sur l’ISB 2001 dans le traitement du myélome multiple en rechute ou réfractaire (MMRR). L’ISB 2001 est un anticorps trispécifique TREAT™ expérimental destiné au traitement du MMRR qui cible BCMA et CD38 sur les cellules myélomateuses et CD3 sur les lymphocytes T. Les résultats initiaux obtenus auprès de 20 patients traités au 1er octobre 2024 ont démontré un taux de réponse globale (TRG) de 75 % (15/20) sur l’ensemble des doses testées (0,005 à 1,2 mg/kg), avec un taux de rémission complète stricte (RCs) et de rémission complète (RC) de 20 %. Le TRG était de 83 % parmi les 18 patients traités aux doses actives (0,05 mg/kg et doses supérieures), avec un taux de RCs/RC de 22 %. Le profil d’innocuité était léger et la tolérance était bonne, ces deux valeurs étant favorablement comparable aux anticorps bispécifiques 1+1 de première génération.
Les données ont été présentées aujourd’hui à l’occasion d’une session orale lors de la 66e réunion annuelle de l’American Society of Hematology (ASH) à San Diego, Californie.
« Les données présentées aujourd’hui sur l’ISB 2001 soulignent sa remarquable efficacité en tant que nouvel anticorps trispécifique stimulant les lymphocytes T, » a déclaré le professeur Hang Quach, docteur en médecine, professeur d’hématologie à l’université de Melbourne et directeur du service d’hématologie de l’hôpital St Vincent de Melbourne. « Ces résultats sont parmi les plus impressionnants que j’aie pu observer dans cette population de patients. L’ISB 2001 a le potentiel de révolutionner le paysage thérapeutique pour les patients atteints de myélome multiple et lourdement prétraités et chez qui tous les traitements actuellement autorisés ont déjà été utilisés. »
L’ISB 2001 a été conçu pour améliorer l’avidité grâce à deux agents liants ciblant des antigènes distincts associés au myélome, même à de faibles niveaux d’expression, tout en garantissant une meilleure innocuité par rapport aux anticorps bispécifiques de première génération. IGI développe l’ISB 2001 pour répondre aux besoins essentiels des patients atteints d’un MMRR ayant déjà reçu des traitements dirigés par les lymphocytes T (y compris les cellules CAR-T et les anticorps bispécifiques).
« Les données préliminaires basées sur seulement 20 patients sont encourageantes. L’ISB 2001 a montré des réponses cliniques élevées dans une population de patients lourdement prétraités et à un stade avancé. Associés à un profil d’innocuité et de tolérance favorable, ces résultats suggèrent que l’ISB 2001 pourrait constituer une avancée majeure dans le traitement du MMRR à l’avenir », a déclaré Lida Pacaud, docteure en médecine et médecin-chef chez IGI. « Nous avons hâte de poursuivre le développement de l’ISB 2001. La partie escalade de dose touche à sa fin, et nous allons rapidement passer à la partie extension de dose de l’essai afin d’établir la dose recommandée pour la phase 2 et la posologie optimale. »
Plan de la partie escalade de dose de l’étude de phase 1 portant sur l’ISB 2001
L’étude en ouvert de première administration chez l’être humain de phase 1 vise à évaluer l’innocuité et l’activité anti-myélomateuse de l’ISB 2001 chez des patients atteints d’un MMRR (NCT05862012). L’étude inclut des patients atteints d’un MMRR ayant été traités par des médicaments immunomodulateurs, des inhibiteurs du protéasome et des anticorps monoclonaux anti-CD38 et réfractaires ou intolérants aux traitements établis connus pour apporter un bénéfice clinique dans le myélome multiple. Les patients préalablement traités par cellules CAR-T, anticorps bispécifiques et/ou agents ciblant BCMA étaient éligibles.
L’étude se déroule en deux parties : escalade de dose et extension de dose. Cet ensemble de données provient de patients traités dans le cadre de l’escalade de dose dans six centres aux États-Unis et en Australie.
Résultats préliminaires de la partie escalade de dose de la phase 1 portant sur l’ISB 2001
La partie préliminaire de l’essai vise à évaluer l’innocuité et l’activité anti-myélomateuse de l’ISB 2001. Vingt patients lourdement prétraités atteints d’un MMRR étaient inclus en date du 1er octobre 2024. Ces patients avaient reçu une médiane de 6 lignes de traitement antérieures. Six patients (30 %) présentaient des plasmocytomes extra-médullaires, et 4 des 12 patients évalués (33 %) présentaient un risque cytogénétique élevé. Cinq patients (25 %) étaient réfractaires à trois traitements, 14 (70 %) avaient été exposés à cinq traitements, 2 (10 %) étaient réfractaires à cinq traitements, et 13 (65 %) étaient réfractaires au dernier traitement avant leur entrée dans l’étude. Environ la moitié des patients (n = 9) avaient reçu des anticorps bispécifiques, et les autres traitements antérieurs comprenaient des traitements ciblant BCMA (n = 8), et des traitements par cellules CAR-T (n = 2).
L’ISB 2001 a démontré un profil d’innocuité favorable chez les patients atteints d’un MMRR lourdement prétraités. Aucune toxicité limitant la dose n’a été détectée et aucun événement indésirable n’a entraîné l’arrêt du traitement. Un SRC de grade 1 a été observé chez 13 patients (65 %), et seulement 2 patients (10 %) ont présenté un SRC de grade 2. La durée médiane du SRC était de 2 jours (intervalle : 1–8). Aucun syndrome de neurotoxicité associé aux cellules immunitaires (ICANS) n’a été observé. Des réactions au site d’injection ont été signalées chez 10 patients (50 %), toutes de grade 1. Des infections de grade 3 ont été signalées chez 3 patients (15 %).
Chez les 20 patients lourdement prétraités, le TRG était de 75 % pour tous les niveaux de dose.
Les réponses à l’ISB 2001 aux doses actives (0,05 mg/kg ou plus) étaient durables et se sont approfondies au fil du temps :
• Le TRG était de 83 % chez les 18 patients, et incluait des réponses complètes strictes (RCs) chez 3 patients (17 %), une réponse complète chez 1 patient (6 %), de très bonnes réponses partielles (TBRP) chez 9 patients (50 %) et des réponses partielles (RP) chez 2 patients (11 %).
• Le délai médian avant la première réponse objective était de 36 jours (intervalle : 29–99).
• 16 patients (80 %) étaient toujours sous traitement à la date de gel des données.
La pharmacocinétique proportionnelle à la dose, la longue demi-vie supérieure à 10 jours et la faible immunogénicité (2/20 patients, 10 % pour toutes les doses testées) permettent d’envisager une administration moins fréquente qu’une administration hebdomadaire par voie sous-cutanée.
L’activation et la prolifération des lymphocytes T ainsi que la diminution du taux de BCMA soluble ont été observées chez la plupart des patients aux doses efficaces.
Opportunité potentielle pour l’ISB 2001
L’ISB 2001 a été développé à l’aide de la plateforme protéomique BEAT® exclusive d’IGI, qui combine l’appariement des chaînes lourdes basé sur l’interface TCR et la technologie des chaînes légères universelles pour créer des anticorps multispécifiques™. Cette technologie innovante peut augmenter la liaison aux cellules tumorales tout en minimisant les effets indésirables sur la cible et hors tumeur, et/ou stimuler l’activité des cellules immunitaires contre les cellules tumorales en déclenchant différents signaux.
« Bien que des progrès significatifs aient été réalisés dans le traitement du myélome multiple en rechute/réfractaire, de nombreux patients rechutent encore. IGI a conçu l’ISB 2001 pour offrir une option thérapeutique aux patients ayant déjà reçu des traitements par lymphocytes T, y compris des traitements bispécifiques de première génération et des traitements par cellules CAR-T », a déclaré Cyril Konto, docteur en médecine, président et directeur général d’IGI. « Ces résultats valident une nouvelle fois la technologie BEAT® d’IGI, qui s’attaque aux impasses auxquelles nous étions confrontés en matière de stabilité et d’ingénierie et qui entravaient auparavant la production à grande échelle d’anticorps bispécifiques et multispécifiques™. »
À propos d’Ichnos Glenmark Innovation
Ichnos Glenmark Innovation (IGI) est le fruit d’une alliance de deux sociétés, Glenmark Pharmaceuticals Ltd. (Glenmark) et Ichnos Sciences Inc., une multinationale du secteur de la biotechnologie au stade clinique entièrement intégrée qui développe des produits multispécifiques™ dans le domaine de l’oncologie, et vise à accélérer la découverte de nouveaux médicaments pour le traitement du cancer. IGI associe les compétences d’Ichnos en matière de recherche et de développement de nouveaux produits biologiques à celles de Glenmark dans le domaine des nouvelles petites molécules, afin de poursuivre le développement de solutions thérapeutiques de pointe pour le traitement des hémopathies malignes et des tumeurs solides. Cette collaboration, qui s’appuie sur les compétences conjointes de plus de 150 scientifiques et sur un solide portefeuille de nouvelles molécules en développement, tirera parti des capacités de ses trois centres d’innovation situés aux États-Unis, en Suisse et en Inde, afin de faire avancer l’innovation.
Pour en savoir plus, consultez le site www.IGinnovate.com