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2021-02-25 

Cancer du pancréas : nouvelle publication confirmant le rôle du masitinib comme thérapie potentielle

 UNE NOUVELLE PUBLICATION INDÉPENDANTE DANS LA REVUE SCIENTIFIQUE EVALUEE PAR DES PAIRS CELLS CONFIRME LE RÔLE DU MASITINIB

COMME THÉRAPIE POTENTIELLE DANS LE CANCER DU PANCRÉAS
 
IDENTIFICATION DE DEUX BIOMARQUEURS TISSULAIRES POUVANT POTENTIELLEMENT SERVIR DE BIOMARQUEURS PRÉDICTIFS DE RÉPONSE AU TRAITEMENT AVEC LE MASITINIB

 

AB Science SA (NYSE Euronext - FR0010557264 - AB) annonce aujourd'hui la publication d'un article évalué par des pairs dans lequel les auteurs concluent que l'inhibition des mastocytes par le masitinib pourrait représenter une nouvelle approche antiangiogénétique dans le cancer du pancréas (les thérapies antiangiogéniques réduisent la croissance des nouveaux vaisseaux sanguins nécessaires aux tumeurs pour se développer et se métastaser). Cet article intitulé ‘Mast Cells Positive for c‐Kit Receptor and Tryptase Correlate with Angiogenesis in Cancerous and Adjacent Normal Pancreatic Tissue’, [1] est librement accessible sur le site de la revue Cells : https://www.mdpi.com/2073-4409/10/2/444
 
Cette étude a examiné l'activité des mastocytes par immunohistochimie et analyse d'imagerie, dans une série de patients atteints d'un cancer du pancréas non métastatique. Les résultats ont montré que :
•    Divers marqueurs de l'activité des mastocytes ont été augmentés dans le tissu de l'adénocarcinome pancréatique par rapport au tissu normal adjacent.
•    Les mastocytes sont fortement associés à l'angiogenèse dans les tissus cancéreux du pancréas.
•    La densité des mastocytes positifs pour la tryptase (MCDPT) et la surface des mastocytes positifs pour la tryptase (MCAPT) sont des biomarqueurs tissulaires qui pourraient être prédictifs de la réponse au masitinib (traitement anti c‐Kit).
Cette étude conforte les résultats de l'étude confirmatoire de phase 3, AB12005, qui a évalué le masitinib à la dose de 6,0 mg/kg/jour en association avec la gemcitabine comme traitement en première ligne des patients atteints d'un cancer du pancréas non résécable localement avancé ou métastatique avec douleur ; la douleur étant supposée être un marqueur de l'activation des mastocytes.
 
Andrew Hendifar, MD, MPH, Chef du service d'oncologie gastro-intestinale de l'hôpital Cedars-Sinai Medical Center à Los Angeles a déclaré : « Ces recherches apportent de nouvelles preuves solides confirmant la pertinence de cibler les mastocytes dans le cancer du pancréas. En outre, les biomarqueurs tissulaires identifiés pourraient potentiellement être utilisés comme marqueur alternatif ou supplémentaire de la douleur lors de l'initiation d'un traitement avec le masitinib chez les patients atteints d'un cancer du pancréas localement avancé ».
 
Pour rappel [2], l’étude AB12005 a atteint son objectif principal de démontrer une augmentation de la survie dans le cancer du pancréas avec douleur. Dans la population de patients avec douleur ayant une tumeur localement avancée non opérable, le masitinib a montré une amélioration significative de la survie globale par rapport au contrôle. La différence de médiane de survie entre les deux groupes est de 1,8 mois (p=0,007) en faveur du masitinib (13,0 mois pour le masitinib versus 11,2 mois pour le contrôle), avec un Hazard Ratio (HR) de décès de 0,46, ce qui représente une réduction du risque de décès de 54% pour les patients traités avec le masitinib par rapport au contrôle. Le résultat sur le critère principal est cohérent avec l'analyse secondaire sur la survie sans progression (SSP), qui mesure le temps jusqu'à la progression de la tumeur ou le décès depuis le début du traitement. La différence entre les groupes sur la médiane de la survie sans progression est de 1,8 mois (p=0,039) en faveur du masitinib (7,4 mois pour le masitinib versus 5,6 mois pour le contrôle), avec un Hazard Ratio de 0,47 représentant une réduction du risque de progression ou de décès de 53%. La tolérance du masitinib à la dose de 6,0 mg/kg/jour en association avec la gemcitabine s'est comparée favorablement à celle de la gemcitabine en monothérapie, avec moins d'événements indésirables et d'événements indésirables graves rapportés dans le bras masitinib par rapport au bras contrôle.
 
[1] Ammendola, M.; Curr, G.; Laface, C.; Zuccal, V.; Memeo, R.; Luposella, F.; Laforgia, M.; Zizzo, N.; Zito, A.; Loisi, D.; et al. Mast Cells Positive for c‐Kit Receptor and Tryptase Correlate with Angiogenesis in Cancerous and Adjacent Normal Pancreatic Tissue. Cells 2021, 10, 444. https://doi.org/10.3390/cells10020444
[2] Communiqué de presse AB Science du 4 décembre 2020. http://www.ab-science.com/years/2020/

 
A propos d'AB Science
Fondée en 2001, AB Science est une société pharmaceutique spécialisée dans la recherche, le développement, et la commercialisation d'inhibiteurs de protéines kinases (IPK), une classe de protéines ciblées dont l'action est déterminante dans la signalisation cellulaire. Nos programmes ne ciblent que des pathologies à fort besoin médical, souvent mortelles avec un faible taux de survie, rares, ou résistantes à une première ligne de traitement.
AB Science a développé en propre un portefeuille de molécule et la molécule phare d'AB Science, le masitinib, a déjà fait l'objet d'un enregistrement en médecine vétérinaire et est développée chez l’homme en oncologie, dans les maladies neurodégénératives et dans les maladies inflammatoires. La Société a son siège à Paris et est cotée sur Euronext Paris (Ticker : AB).


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