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2021-05-21 

Des données précoces présentées au Congrès de l’ASCO indiquent que l’amcénestrant a le potentiel de devenir un nouveau traitement endocrinien de fond du cancer du sein ER+ HER2-

•    L’amcenestrant, un dérégulateur sélectif des récepteurs des oestrogènes (SERD) expérimental par voie orale, a permis d’obtenir un taux de réponse objective de 34 % et un taux de bénéfice clinique de 74 % dans le cadre d’une étude de phase I, en association avec le palbociclib.
•    Le profil global de sécurité de l’amcénestrant en association avec le palbociclib est cohérent avec ce qui a été observé en monothérapie, sans signes d’effets secondaires cardiaques ou oculaires significatifs.
•    L’étude de phase III (AMEERA-5) associant l’amcénestrant au palbociclib en première intention a débuté en octobre 2020 et le recrutement des patientes progresse favorablement.
•    Le recrutement des patientes dans l’étude pivot (AMEERA-3) comparant l’amcénestrant à un traitement choisi par le médecin dans le traitement du cancer du sein positif pour les récepteurs des œstrogènes (ER+) est terminé ; ses résultats sont attendus au 2ème semestre de 2021.


Les données de phase I de l’étude AMEERA-1 évaluant l’amcénestrant, un dérégulateur sélectif des récepteurs des œstrogènes (SERD) expérimental par voie orale, seront présentées au Congrès annuel 2021 de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO). Selon les résultats d’une analyse groupée, l’amcénestrant en association avec le palbociclib a permis d’observer une activité antitumorale encourageante chez des femmes post-ménopausées atteintes d’un cancer du sein métastatique positif pour les récepteurs des œstrogènes (ER+) et négatif pour le récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (HER2-).
 
« Ces données cliniques précoces montrent que l’association amcénestrant et palbociclib induit une activité antitumorale encourageante », a déclaré le Dr Sarat Chandarlapaty, Ph.D., Oncologue médical, au Memorial Sloan Kettering Cancer Center. « L’analyse a également démontré l’absence d’événements indésirables cardiaques ou oculaires cliniquement significatifs et un profil global de sécurité conforme à ce qui avait été observé en monothérapie. Observer ce type d’activité chez des patientes atteintes d’un cancer du sein métastatique ER+ est très positif, d’autant plus qu’il existe un besoin évident pour de nouvelles options thérapeutiques. »
 

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