2021-07-05 

CNRS : Thierry Dauxois, nouveau directeur de l’institut de physique

Antoine Petit, président-directeur général du CNRS, nomme le physicien Thierry Dauxois, directeur de l’institut de physique du CNRS à compter du 1er juillet 2021. Il succède à Astrid Lambrecht, appelée à d’autres fonctions en Allemagne.

Né le 15 septembre 1967 à Toulouse, Thierry Dauxois, directeur de recherche au CNRS, a consacré ses activités de recherche à la physique non linéaire et à la physique statistique. Il mène ses travaux au Laboratoire de physique (CNRS/ENS de Lyon), qu’il a dirigé de 2012 à 2020. Il a occupé le poste de vice-président recherche de l'ENS de Lyon, de 2020 à 2021, avant d’être nommé à la tête de l’institut de physique du CNRS.

Ancien élève de l’École normale supérieure de Lyon, docteur en physique, Thierry Dauxois a été recruté par le CNRS en 1994. Au cours de sa carrière, il a effectué des séjours longs au Los Alamos national laboratory (États-Unis), à Florence (Italie) et au Scripps Institution of Oceanography à San Diego (États-Unis). Nommé directeur de recherche CNRS en 2006, il a dirigé le Groupement de recherche CNRS « Phénix » de 2006 à 2010 consacré à la physique statistique et à la physique non linéaire. Il a ensuite présidé, de 2010 à 2012, la section 02 du Comité national de la recherche scientifique (Théories physiques : méthodes, modèles et applications).

Ses domaines d’expertise portent sur la physique non linéaire et la physique statistique. C’est un spécialiste des systèmes dynamiques, du chaos, et notamment des ondes sous leurs aspects théoriques et plus récemment expérimentaux. Au début de sa carrière, ses travaux de recherche étaient consacrés à l’étude des ondes non linéaires, notamment les solitons dont les tsunamis sont des exemples. Il s’est intéressé à leur caractérisation, à leur stabilité et à leur rôle en matière condensée, biophysique ou hydrodynamique. Il a ensuite étudié plus précisément le lien entre mécanique statistique et dynamique non linéaire, et tout particulièrement le rôle de structures cohérentes sur la thermodynamique et la dynamique. Puis il s’est fortement intéressé à la mécanique statistique des systèmes avec forces à longue portée (systèmes gravitationnels, fluides à deux dimensions ou géophysique, plasma, …) en étudiant des modèles théoriques et en privilégiant une approche multidisciplinaire.

Son activité de recherche a évolué ces quinze dernières années, puisque tout en continuant ses travaux théoriques en physique statistique, il s’est intéressé à la dynamique des fluides stratifiés en densité et/ou en rotation (comme les océans), d’abord de manière analytique puis au travers d’expériences.

Télécharger le communiqué de presse