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2021-09-30 

La recherche se mobilise autour de l’impression 3D du métal et des céramiques

•    La fabrication additive à haute énergie permet de concevoir par impression 3D des pièces en métal et en céramiques originales, comme des structures allégées aux caractéristiques inatteignables par des procédés classiques.
•    Son industrialisation reste lente en raison de nombreux verrous technologiques et scientifiques.
•    Des laboratoires du CNRS et de ses partenaires et un département de l’Onera s’associent afin de créer un Groupement d’intérêt scientifique dédié, dans l’objectif de lever ces verrous.

L’impression 3D du métal et de la céramique est aujourd’hui utilisée dans de nombreux secteurs industriels (transport, spatial, biomédical, défense par exemple). Elle permet d’obtenir des objets aux propriétés inédites, non réalisables par des procédés conventionnels. Mais de nombreux verrous sont encore à lever pour notamment mieux contrôler les nouvelles propriétés des alliages ainsi mis en forme. Treize laboratoires du CNRS et de ses partenaires et un département de l’Onera s’associent une durée de cinq ans, afin de créer un Groupement d’intérêt scientifique et répondre à ces problématiques.

La fabrication additive se définit comme l’ensemble des procédés permettant de fabriquer couche par couche, par ajout de matière, un objet physique à partir d’un objet numérique. Des fils de polymère aux poudres de métaux, elle recouvre une grande diversité de matériaux, de procédés et d’usages. Les procédés de fabrication additive appliqués aux céramiques et aux métaux qui utilisent des sources de haute énergie (comme des lasers ou des faisceaux d’électrons) pour faire fondre les matériaux, sont les plus récents. Émergents au début des années 2000, ils connaissent actuellement une croissance importante en termes d’applications et d’investissements industriels.

Le communiqué de presse en PDF


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