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2021-10-27 

Maladie de Charcot, des premiers résultats concrets contre la maladie. L’ARSLA continue le combat !

La Sclérose Latérale Amyotrophique (SLA), plus connue sous le nom de maladie de Charcot, touche plusieurs milliers de personnes en France. Chaque jour, 4 personnes en meurent. Maladie neurodégénérative, elle est incurable et peut affecter indifféremment chacun d’entre nous. Aujourd’hui, grâce à la mobilisation des donateurs auprès de l’ARSLA, à l’engagement et la détermination des chercheurs, un virage s’est amorcé dans la recherche. Plusieurs récentes études de thérapie génique permettent d’espérer un traitement pour plusieurs formes de SLA. Une nouvelle étape est franchie. Un véritable espoir pour les personnes atteintes de la maladie de Charcot !

Un nouveau pas vers la victoire

Au regard des avancées thérapeutiques, la recherche sur la SLA vient d’amorcer un virage qui permet pour l’ensemble des formes de SLA de proposer de nouvelles molécules à tester, mieux ciblées. La recherche sur la SLA a bénéficié de l’explosion de nos connaissances sur la génétique et sur les causes moléculaires et cellulaires mises en jeu dans la maladie. Les nouveaux outils thérapeutiques, qui font appel à la thérapie génique, à la thérapie anti-sens ou encore la thérapie cellulaire sont à une étape décisive quant à leur transfert vers la clinique. Ceci a permis de développer des approches thérapeutiques efficaces chez l’animal, puisque plusieurs travaux de 2020 et 2021 montrent que l’on arrête la maladie chez l’animal. Et les essais sur l’homme se démultiplient en France, l’ARSLA y contribuant significativement. Autant de progrès qui permettent de dire que de nouvelles armes sont sur le point de voir le jour. Un espoir se dessine concrètement.

En France, 4 personnes meurent chaque jour de la maladie de Charcot

Maladie neurodégénérative, la maladie de Charcot touche les motoneurones qui commandent les muscles volontaires responsables de la motricité. La dégénérescence neuronale peut intervenir à deux niveaux, sous forme « bulbaire » et « spinale », entraînant des problèmes d’élocution, de déglutition, de respiration et une paralysie progressive mais rapide des muscles des membres inférieurs et supérieurs, alors que les fonctions intellectuelles ne sont que rarement altérées. Très vite, le malade doit faire face à une perte d’autonomie et se retrouve enfermé dans son propre corps. Quand se déclare la maladie, il ne lui reste alors que 3 à 5 ans à vivre, en moyenne. Tout le monde peut être victime de la maladie de Charcot, sans aucune prédisposition.

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