2021-11-18
OSE Immunotherapeutics a présenté les premières données précliniques positives d'efficacité de CLEC-1, une nouvelle cible inhibitrice de point de contrôle myéloïde en immunothérapie du cancer
OSE Immunotherapeutics SA (ISIN: FR0012127173; Mnémo: OSE) a présenté les premières données précliniques positives d'efficacité de CLEC-1 (parmi les récepteurs CLR - C-type lectin receptors), sa nouvelle cible inhibitrice de point de contrôle myéloïde, au 36ème congrès annuel du SITC (Society for Immunotherapy of Cancer) qui s'est tenu à Washington D.C. (et en virtuel) du 10 au 14 novembre 2021.
Le poster, intitulé : "Preclinical efficacy of CLEC-1 antagonist as novel myeloid immune checkpoint therapy for oncology", décrit les résultats du programme collaboratif mené par les équipes de recherche d'OSE Immunotherapeutics et du Docteur Elise Chiffoleau*. Pour la première fois, une efficacité préclinique significative des anticorps antagonistes de CLEC-1 est démontrée in vivo et en monothérapie dans un modèle tumoral d'hépatocarcinome de souris immunocompétente.
"L'identification de CLEC-1 et de ses antagonistes représente une innovation prometteuse en immunothérapie du cancer, comme cela a déjà été présenté lors de précédents événements en immuno-oncologie. Les dernières données précliniques d'efficacité issues de la collaboration de nos équipes ouvrent la voie, pour les années à venir, au développement d'anticorps monoclonaux antagonistes de CLEC-1 et au développement clinique translationnel d'une nouvelle immunothérapie qui lève les freins sur les macrophages et les cellules dendritiques. CLEC-1 est une nouvelle cible de type inhibiteur de point de contrôle des cellules myéloïdes identifiée et validée en immunothérapie du cancer, après la voie CD47-SIRP?, aujourd'hui un axe de développement de médicament compétitif », commente Nicolas Poirier, Directeur scientifique d'OSE Immunotherapeutics.
CLEC-1 est un récepteur de type CLR (C-type lectin receptor) qui bloque les fonctions suppressives des cellules myéloïdes et permet la réactivation de la réponse antitumorale lymphocytaire T. Les cellules myéloïdes suppressives ont la capacité de s'accumuler dans le microenvironnement des tumeurs cancéreuses et de déréguler les défenses immunes des lymphocytes T.