2021-12-08
Prix Inserm 2021 : la science plus que jamais mobilisée au service de la santé
En cette année 2021, toujours marquée par la Covid-19, les collaborateurs de l’Inserm sont restés mobilisés pour faire avancer la recherche biomédicale et poursuivre leurs efforts dans l’ensemble des champs de la recherche en santé. Pour honorer ce travail collectif, l’Inserm décerne ses Prix 2021 à cinq lauréates et lauréats dont la qualité des travaux témoigne de l’excellence scientifique des recherches menées au sein de l’Institut. « En mettant en lumière ses talents, l’Inserm entend montrer la diversité et la richesse des métiers qui font la recherche biomédicale, ainsi que la créativité et la passion des femmes et des hommes qui l’animent au quotidien et dont les réalisations contribuent à l’excellence scientifique de l’Institut, au service de la société et bien sûr au bénéfice de la santé de tous » salue Gilles Bloch, PDG de l’Inserm.
Le Grand Prix Inserm 2021 récompense Marion Leboyer, psychiatre et chercheuse qui a dédié sa carrière à comprendre et à mieux soigner les maladies mentales. Ce Grand Prix récompense le caractère novateur de ses travaux de recherche en particulier sur les troubles bipolaires, la schizophrénie et les troubles du spectre de l’autisme.
Découvez les lauréats
Marion Leboyer, Grand Prix Inserm
Marion Leboyer, dirige le laboratoire Neuropsychiatrie translationnelle à Créteil (unité 955 Inserm/Université Paris-Est Créteil). Elle a dédié sa vie professionnelle à la recherche sur les maladies mentales et ses travaux de recherche novateurs ont largement contribué à améliorer le traitement des personnes qui souffrent de schizophrénie, de dépression, de troubles bipolaires ou encore de troubles du spectre de l’autisme, avec toujours pour objectif l’idée de mettre en place des approches thérapeutiques personnalisées pour chaque patient.
En 2007, elle crée la fondation FondaMental, sur laquelle son laboratoire s’appuie pour mener ses recherches. Son équipe est à l’origine de la découverte de plusieurs gènes impliqués dans différents troubles mentaux et a contribué à démontrer le coût de la santé mentale en France.
L’équipe de Marion Leboyer s’est également fortement impliquée pour soutenir les patients durant l’épidémie de Covid-19, mettant en place les plateformes numériques CovidÉcoute puis Écoute Étudiants Île-de-France, dédiées au soutien psychologique et à l’écoute.
Pierre-Louis Tharaux, Prix Recherche
Il y a vingt-cinq ans, le néphrologue Pierre-Louis Tharaux s’est lancé un défi : contribuer à sortir l’insuffisance rénale de l’impasse thérapeutique. Désormais chercheur au Paris Centre de recherche cardiovasculaire (unité 970 Inserm/Université de Paris), il est en passe de réussir avec une approche innovante et un premier traitement à l’essai chez des malades : des avancées récompensées par le Prix Recherche.
Laurent Fleury, Prix Science et société-Opecst
Avec le pôle Expertises collectives de l’Inserm qu’il dirige depuis 2016, Laurent Fleury est à l’interface entre la science et la société pour faire le point sur les connaissances scientifiques à un instant T sur un sujet de santé. L’objectif est double : aider à la prise de décisions politiques et informer les citoyens. Les expertises et leur valorisation sont aujourd’hui saluées par le Prix Science et société-Opecst.
Ana Zarubica, Prix Appui à la recherche
Ana Zarubica est la cheffe d’orchestre du Centre d’immunophénomique à Marseille (unité de service 12 Inserm/CNRS/Aix-Marseille Université). Son objectif : assurer une organisation optimale de cette unité qui offre aux scientifiques du monde entier des modèles murins pour étudier le fonctionnement et les dysfonctionnements du système immunitaire. Un investissement reconnu au travers du Prix Appui à la recherche.
Francine Behar-Cohen, Prix Innovation
Francine Behar-Cohen est chirurgienne ophtalmologue, chercheuse au Centre des Cordeliers à Paris (unité 1138 Inserm/Sorbonne Université/Université de Paris) et fondatrice de la start-up Eyevensys, spécialisée dans le traitement de maladies oculaires par thérapie génique. Elle souhaite en effet avant tout que ses découvertes quittent son laboratoire et soulagent au plus vite les malades. Ses travaux et leur valorisation lui valent le Prix Innovation.