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2022-01-21 

Deuxième essai de phase III positif pour Dupixent® (dupilumab) dans le traitement du prurigo nodulaire, avec des améliorations significatives pour les patients

•    Dupixent est le premier et le seul médicament ayant permis d’obtenir des résultats positifs de phase III dans le traitement du prurigo nodulaire, confirmant l’intérêt potentiel de cibler les interleukines 4 et 13, principaux facteurs de l’inflammation de type 2, pour remédier aux démangeaisons et lésions cutanées.
•    Les données confirment les résultats du premier essai de phase III avec, à 24 semaines, une diminution des démangeaisons (critère d’évaluation primaire) chez 60 % des patients traités par Dupixent, contre 18 % des patients traités par placebo.
•    De plus, une diminution des lésions cutanées a été observée chez près de trois fois plus de patients traités par Dupixent.
•    Ces données continuent de renforcer le profil de sécurité bien établi de Dupixent.
•    Ces données seront soumises aux autorités réglementaires à compter du premier semestre de cette année.

 
Un deuxième essai de phase III évaluant Dupixent® (dupilumab) chez des adultes présentant un prurigo nodulaire non contrôlé, une maladie chronique de la peau portant une signature inflammatoire de type 2, a atteint son critère d’évaluation primaire et ses principaux critères d’évaluation secondaires, et montré une diminution significative des démangeaisons et lésions cutanées comparativement à un placebo, après 24 semaines de traitement expérimental. Ces données confirment les résultats positifs rapportés antérieurement de l’essai PRIME2 de phase III et seront soumises aux autorités réglementaires partout dans le monde à compter du premier semestre de cette année. L’impact du prurigo nodulaire sur la qualité de vie est l’un des plus importants parmi les maladies dermatologiques inflammatoires, du fait des démangeaisons intenses qu’il provoque.
 
« Ces résultats confortent nos connaissances sur les mécanismes biologiques qui sous-tendent le prurigo nodulaire et sont encourageants, car ils laissent entrevoir la possibilité de venir en aide aux patients durement éprouvés par les symptômes de cette maladie, comme les démangeaisons intenses, les lésions cutanées et les sensations de piqures et de brûlures », a indiqué le docteur Naimish Patel, Responsable Monde, Développement, Immunologie et Inflammation, de Sanofi. « Nous sommes déterminés à approfondir les recherches sur l’inflammation de type 2 pour faire évoluer les connaissances sur plusieurs maladies dermatologiques inflammatoires encore mal comprises. La décision de passer directement en phase III pour le prurigo nodulaire tient à ce que nous sommes convaincus que l’inflammation de type 2 est un facteur déterminant dans cette maladie hautement prurigineuse et souligne notre volonté de proposer rapidement de nouveaux traitements aux patients ayant besoin de toute urgence de nouvelles options thérapeutiques. »
 
Le prurigo nodulaire cause des démangeaisons intenses et persistantes et se caractérise par d’épaisses lésions nodulaires pouvant couvrir toute la surface du corps. Souvent douloureux, il provoque des sensations de brûlure, de piqûre et de picotement sur la peau. Cette maladie peut entraîner des répercussions négatives sur la santé mentale, les activités de la vie quotidienne et la vie sociale. Le prurigo nodulaire est le plus souvent traité au moyen de corticoïdes très puissants dont l’usage au long cours s’accompagne de risques significatifs pour la santé. Aux États-Unis, près de 75 000 personnes sont atteintes de cette maladie, ne parviennent pas à la contrôler avec des corticoïdes à usage topique et ne disposent d’aucune autre option thérapeutique approuvée.

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