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2022-10-04 

Etude PADA-1 : un suivi par ADN tumoral circulant améliore la survie de femmes atteintes d’un cancer du sein métastatique hormono-sensible

Les résultats de l’étude PADA-1 démontrent pour la première fois que le changement d’hormonothérapie, suite à la détection précoce dans le sang de mutations ESR1 chez les femmes atteintes d’un cancer du sein métastatique - exprimant les récepteurs hormonaux mais pas HER2 - permet de retarder l’apparition de la résistance du cancer au traitement. Et ainsi de doubler la survie sans progression de la maladie chez ces patientes. Ces résultats sont publiés dans la revue internationale The Lancet Oncology du 30 septembre 2022.

Pilotée par le Pr François-Clément Bidard, oncologue médical à l’Institut Curie et professeur de l’Université de Versailles Saint-Quentin / Paris-Saclay, et promue par Unicancer, cette étude a inclus 1017 patientes de 83 centres et hôpitaux français, de mars 2017 à janvier 2019[1].

« L’étude PADA-1 démontre pour la première fois l’efficacité d’un changement précoce d’hormonothérapie (anti-aromatase remplacé par le fulvestrant) combiné au palbociclib dès la détection de la mutation ESR1 dans le sang des patientes. L’utilisation de la technique innovante de l’ADN tumoral circulant permet ainsi de changer le traitement avant que le cancer ne ré-évolue. », précise le Pr François-Clément Bidard.

Une adaptation anticipée et rapide du traitement grâce à la biopsie liquide
PADA-1 est la première étude mondiale utilisant la technique de « biopsie liquide » pour suivre l’apparition éventuelle des mutations ESR1 sur l’ADN tumoral circulant dans le sang des patientes, pendant le traitement de première ligne métastatique avec un anti-aromatase (létrozole, anastrozole…) et le palbociclib, avant que ces mutations ne conduisent à une progression de la maladie. Elle a été menée sur des femmes atteintes d’un cancer du sein métastatique exprimant les récepteurs hormonaux mais pas HER2.

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