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2023-04-13 

Étude sur l’inflammation et son lien avec les maladies chroniques

Ces dernières années, l’inflammation est devenue l’objet de recherches intensives dans de nombreux domaines médicaux et scientifiques. Roni Nowarski, professeur adjoint de neurologie et d’immunologie au Brigham and Women’s Hospital de Boston, explique que l’inflammation se révèle « déterminante pour de nombreuses pathologies à première vue distinctes, car les cellules immunitaires se trouvent partout, même dans les organes, où elles jouent un rôle essentiel dans le suivi et le maintien de l’état de santé. »

L’idée selon laquelle l’inflammation, qui constitue une activation constante et à faible niveau du système immunitaire, pourrait être à l’origine de maladies chroniques telles que le cancer, l’arthrite, l’asthme, le diabète et même la dépression représente une audacieuse affirmation. Encore récemment, cette affirmation était confrontée au scepticisme dans les laboratoires et les salles de conférence. Les maladies isolées qui affectent différents organes et parties du corps peuvent-elles vraiment partager un lien biologique ? Des chercheurs en biologie moléculaire ont rassemblé des preuves indiquant que de nombreuses maladies chroniques apparaissaient suite à la réponse inflammatoire du système immunitaire.

Au cours des 25 dernières années, Gökhan S. Hotamisligil, professeur Simmons de génétique et de métabolisme à la Harvard T.H. Chan School of Public Health, a mené ses recherches en partant du principe qu’une personne atteinte d’une maladie métabolique chronique était plus susceptible de développer d’autres maladies. « C’est exactement le même mécanisme qui se produit pendant le vieillissement », explique-t-il.

Débats sur la causalité

En 1993, Gökhan S. Hotamisligil s’est associé à Bruce Spiegelman, professeur Korsmeyer de biologie cellulaire et de médecine, afin de définir le lien existant entre l’obésité et l’inflammation. Les deux chercheurs ont découvert que les cellules adipeuses produisaient un signal inflammatoire qui interférait avec la capacité du corps à réguler sa glycémie. En plus d’entraîner l’obésité, ce phénomène augmente le risque de développer un diabète de type 2.

Les études épidémiologiques ont permis de mettre en lumière l’importance des habitudes de vie pour contrôler l’inflammation. En 2018, Samia Mora, cardiologue et professeure adjointe à la Harvard Medical School, a publié une étude sur le régime alimentaire méditerranéen et son incidence positive sur la réduction de l’inflammation et les risques de développer des maladies chroniques.

Les critiques affirment que l’inflammation est un symptôme de ces maladies, plutôt qu’une cause première. Mais le professeur Hotamisligil ne partage pas cet avis. « L’inflammation chronique est constamment préjudiciable et est tout à fait attribuable au processus, car si vous l’évitez, vous pouvez inverser la pathologie », explique-t-il. Cette capacité à lutter contre les maladies en inversant simplement l’inflammation est une réponse biologique, remontant à l’époque d’un ancêtre commun et conservée par diverses espèces animales. Le professeur Hotamisligil fait référence à des données expérimentales : « Si vous pouvez rendre les drosophiles [mouches à fruits] diabétiques, puis bloquer la réponse inflammatoire, vous pouvez guérir le diabète chez les drosophiles, de la même manière que vous pouvez l’inverser chez la souris, les primates et les humains, à condition de le faire avec les bons outils. »

Outils nécessaires au laboratoire

Pour ce type de recherches, une centrifugeuse à haute vitesse représente l’un des équipements de laboratoire les plus importants. La gamme Frontier™ 5000 Micro d’OHAUS se révèle être un excellent choix, car elle est compatible avec plusieurs options de rotor et est disponible avec ou sans système de réfrigération.

Conçues pour être faciles à utiliser, les microcentrifugeuses Frontier sont dotées d’un panneau avant avec protection IP 65 au design unique et d’une commande à molette. Leur interface intuitive et leur afficheur LCD rétroéclairé facile à lire permettent une utilisation efficace, même avec des gants. Les rotors de bioconfinement disponibles permettent de mener des recherches impliquant des échantillons dangereux. La conception compacte permet de gagner un espace précieux sur les paillasses de laboratoire.

Les microcentrifugeuses de paillasse d’OHAUS se révèlent fiables et idéales pour les applications de biologie moléculaire à haute vitesse en laboratoire, telles que la préparation d’ADN/ARN, l’ultrafiltration, etc.

Les centrifugeuses Frontier offrent une excellente fonctionnalité si elles sont utilisées avec des rotors compatibles avec des microtubes de 1,5/2 ml ou 5 ml, avec un haut débit et des options de bioconfinement, des colonnes de rotation, des bandes PCR, des tubes de congélation et des capillaires à hématocrite.

La gamme Frontier d’OHAUS se compose des centrifugeuses Multi Pro, Multi, Micro et Mini. Ces quatre modèles se déclinent dans diverses tailles qui répondent à tous les besoins en matière de séparation des échantillons.

La gamme Frontier comprend également plusieurs commandes de sécurité, un moteur à induction ne nécessitant pas d’entretien, 10 paramètres d’accélération/de décélération et 99 emplacements de mémoire pour un stockage aisé des données.

 


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