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2023-09-13 

Une nouvelle étude montre le lien entre une infection par le SARS-CoV-2 et l'activation du rétrovirus HERV-W dans une cohorte de patients psychotiques hospitalisés

•    Une publication récente montre qu’une infection par le SARS-CoV-2, même passée inaperçue ou asymptomatique, chez des patients psychotiques, peut avoir une influence sur l'activation du rétrovirus humain endogène W (HERV-W), dans un contexte d’inflammation immunitaire innée.
•    L’élévation concomitante des taux sériques d'anticorps contre la nucléocapside du SARS-CoV-2, de l'antigène soluble HERV-W ENV et de certaines cytokines pro-inflammatoires caractérise ce sous-groupe de patients psychotiques.
•    Cette étude souligne l’urgence ainsi que la possibilité de développer de nouvelles méthodes et approches thérapeutiques pour le traitement des patients psychotiques pour qui la protéine HERV-W ENV est activée, par exemple par des virus chez des individus génétiquement susceptibles.
•    L'étude a été publiée dans "Translational Psychiatry", une revue de référence du Nature Publishing Group, résultant d'une collaboration entre l'équipe de recherche de GeNeuro, l’équipe d’immuno-psychiatrie de l’hôpital Mondor et la plateforme I2MC.

 

Genève, Suisse, 11 septembre 2023 – 07H30 CEST – GeNeuro (Euronext Paris : CH0308403085 - GNRO), société biopharmaceutique développant des traitements pour les maladies neurodégénératives et auto-immunes, telles que la sclérose en plaques (SEP), la sclérose latérale amyotrophique (SLA) et les conséquences neuropsychiatriques sévères de COVID-19 (post-COVID ou COVID long), a annoncé aujourd'hui, en collaboration avec le Professeur Marion Leboyer, Directrice Générale de la Fondation FondaMental et le Dr Ryad Tamouza, immunologiste responsable du groupe immuno-psychiatrie, la publication dans la revue scientifique de référence Translational Psychiatry d'une étude montrant que plus de 80% des patients hospitalisés pendant la première vague de la pandémie de COVID-19 dans un service de psychiatrie de la région parisienne avaient été exposés au SARS-COV-2 – soit 1.6 fois plus que dans le groupe contrôle.  
 
27% des patients présentant une sérologie SARS-COV-2 positive (non vaccinale) correspondaient au sous-groupe de troubles psychotiques précédemment décrit et associé à l'expression de HERV-W. Ces résultats ont été rapprochés à ceux d'une étude récente montrant que le virus responsable de COVID-19 peut déclencher l'activation du rétrovirus HERV-W, ce qui peut entraîner des syndromes post-infectieux ou des maladies associées à l'expression persistante de HERV-W ENV chez des individus génétiquement prédisposés.

 le communiqué de presse


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