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2023-12-19 

Plan national en faveur du doctorat - La CDEFI réagit aux annonces du Gouvernement

La Conférence des Directeurs des Ecoles Françaises d'Ingénieurs a assisté avec attention au colloque organisé par l’Association nationale de la recherche et de la technologie (ANRT) pour un plan national en faveur du doctorat, le 17 novembre 2023.
À cette occasion, les deux ministres de l’Enseignement supérieur et de la recherche et de l’Industrie, Sylvie Retailleau et Roland Lescure, ont confié à Sylvie Pommier, présidente du Réseau national des collèges doctoraux et à Xavier Lazarus, managing partner de Elaia, fonds d’investissement spécialisé dans la technologie de rupture, une mission spécifique visant à « renforcer les dispositifs existants et proposer des actions nouvelles ou des nouvelles mesures, d’ici le printemps prochain, qui permettraient d’accroître la part de docteurs parmi les chercheurs en entreprise et la part d’ingénieurs s’engageant dans une thèse de doctorat ».

Déterminée à contribuer à la réindustrialisation du pays, qui passera par la consolidation des capacités nationales de recherche et d’innovation, la CDEFI souhaite renforcer l’attractivité du doctorat pour les étudiants et les entreprises ou les employeurs publics. La CDEFI a participé activement, depuis de nombreuses années, à toutes les discussions ayant pour objet la revalorisation du doctorat, avec le Gouvernement comme avec les entreprises.

Loin d’un discours simpliste qui oppose de manière erronée ingénieurs et docteurs, la CDEFI porte la conviction que le doctorat, diplôme de niveau bac +8, apporte des compétences différentes et complémentaires (communication scientifique et pédagogie par exemple) à celles du diplôme d’ingénieur, diplôme de niveau bac +5, qui elles-mêmes sont différentes de celles apportées par un diplôme de master en sciences exactes et applications, que les écoles d’ingénieurs sont aussi nombreuses à décerner.

La CDEFI tient cependant à rappeler que l’objectif d’augmentation du taux annuel moyen de poursuite d’études en thèse à 20 % des ingénieurs diplômés, tel qu’il a été défini par la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, lui semble extrêmement ambitieux et ne pourra être atteint que dans une perspective de long terme.

Une telle ambition nécessite la mise en place de politiques incitatives, notamment en regard de ce qui a été mis en œuvre pour favoriser les formations sous le régime de l’apprentissage, qui encouragent l’insertion professionnelle dès l’obtention du titre d’ingénieur.

Pour en savoir plus, veuillez télécharger le communiqué de presse complet


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