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2024-08-29 

De nouvelles indications sur la manière dont la grippe aviaire franchit la barrière des espèces

Une nouvelle publication de l’équipe de recherche de Stephen Cusack explique comment une enzyme clé du virus de la grippe aviaire peut muter pour permettre au virus de se répliquer chez les mammifères

Ces dernières années, les mesures de santé publique, la surveillance et la vaccination ont permis de réduire considérablement l'impact des épidémies de grippe saisonnière, causées par les virus de la grippe humaine A et B. Cependant, une éventuelle épidémie de grippe aviaire A (communément appelée "grippe aviaire") chez les mammifères, y compris l'homme, constituerait une menace importante pour la santé publique.

L’équipe de recherche de Stephen Cusack, à l'EMBL Grenoble, étudie le processus de réplication des virus de la grippe. Dans une récente publication, cette équipe met en lumière les différentes mutations que le virus de la grippe aviaire peut acquérir pour pouvoir se répliquer dans les cellules des mammifères.

Certaines souches de grippe aviaire peuvent provoquer des maladies graves et être fatales. Heureusement, d’importantes différences biologiques entre les oiseaux et les mammifères empêchent normalement la grippe aviaire de se propager des oiseaux à d'autres espèces. Pour infecter les mammifères, le virus de la grippe aviaire doit muter pour surmonter deux barrières principales : la capacité de pénétrer dans la cellule et celle de se répliquer à l'intérieur de cette dernière. Pour provoquer une épidémie ou une pandémie, le virus doit également acquérir la capacité de se transmettre entre humains.

https://www.embl.org/news/science-technology/new-insights-on-how-bird-flu-crosses-the-species-barrier/#french


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