2024-12-01
Mieux comprendre le mode d’action des structures amyloïdes dans la mort cellulaire
Les peptides PSMα3 secrétés par certaines bactéries pathogènes comme le Staphylococcus aureus contribuent à leur virulence et aux infections graves provoquées chez l'humain. Au contact ou non des cellules, ils sont susceptibles de s’agréger sous une forme fibrillaire, similaires aux protéines amyloïdes connues pour être à l’origine de plusieurs maladies neurodégénératives et infectieuses. Des scientifiques du CNRS montrent en quoi cette forme particulière participe à la toxicité et la virulence de cette bactérie.
Les protéines amyloïdes sont des protéines qui forment des agrégatsfibrillaires appelés « plaques amyloïdes » lorsqu'elles s'accumulent dans les tissus. Sous cette forme, les protéines agrégées perturbent la fonction normale des cellules entraînant des dommages irréversibles dans les tissus affectés. Ces plaques sont à l’origine de plusieurs maladies neurodégénératives et infectieuses.