2025-01-24
Le projet PRODIGES obtient 1,6 M€ dans le cadre de l'appel à projets "Biomasses, biotechnologies et technologies durables pour la chimie et les carburants
Porté par le démonstrateur pré-industriel TWB (INRAE-INSA-CNRS), expert dans la conduite de projets R&D en biotechnologies industrielles et concepteur de solutions durables, le projet PRODIGES a obtenu un financement de 1,6 millions d’euros dans le cadre de l’appel à projets “Biomasses, biotechnologies et technologies durables pour la chimie et les carburants”.
Ce projet 100% toulousain rassemble un consortium interdisciplinaire issu des domaines de la biologie moléculaire, de la microbiologie et des procédés. Il est coordonné par INRAE, avec son démonstrateur pré-industriel TWB, certifié par le gouvernement, et implique deux partenaires académiques, l’INSA (Institut National des Sciences Appliquées) Toulouse avec sa plateforme CRITT Bio-industries, et l’INP (Institut National Polytechnique) avec le laboratoire LGC.
Soutenu dans le cadre du Programme de Recherche (PEPR) « Biomasses, biotechnologies et technologies durables pour la chimie et les carburants » (B-BEST), ce projet vise à répondre aux défis de la production continue.
“Le projet PRODIGES répond aux attentes de l’industrie en visant une production plus performante, qualitative, durable et économique. Grâce à des innovations de rupture, il permettra des avancées majeures sur la stabilité des souches en production continue, l’identification des paramètres critiques des procédés, et l’optimisation du chaînage entre les étapes de production et de purification. Porté par la complémentarité de ses partenaires, PRODIGES propose une approche modulaire et holistique, constituant un levier essentiel pour réduire les risques liés à la transition vers de nouveaux modes de production innovants et durables”, commente Fayza Daboussi, Directrice Scientifique INRAE chez TWB.
Le secteur de la bioproduction microbienne est un domaine en pleine expansion. Il manufacture une large gamme de produits pour divers secteurs, notamment les produits pharmaceutiques, chimiques, les enzymes, les cosmétiques et les biocarburants. Il s’appuie souvent sur la fermentation en batch pour des raisons de simplicité, de temps de production plus courts ou encore de traçabilité.
Cependant, ce procédé est très sensible aux fluctuations du marché et présente des difficultés significatives pour son passage à l'échelle. De plus, il génère une empreinte carbone élevée et requiert un investissement conséquent en raison de la taille importante des équipements, de leur immobilisation, du coût opératoire en personnel et matériels, et de procédures de nettoyage onéreuses.
